Dans la famille Dior, je demande la nièce et son mari néo-nazi

Les propos à caractère antisémite de John Galliano lui ont valu un licenciement de la maison Dior et une crucifixion médiatique en règle. Mais la nièce de feu le créateur faisait en son temps beaucoup plus fort.

Voici la délicieuse Françoise Dior, aux côtés de son futur époux Colin Jordan, discutant tranquillement avec le journaliste Jacques Olivier Chattard dans un salon cossu de son adhésion au national socialisme. Celle qui n’est pas du tout une femme de foyer, malgré la condition de son genre dans les années 60, «ne cherche pas à atteindre la masse mais à former les cadres» d’un futur parti néo-nazi visant à préserver la race blanche. Le simple récit extraterrestre de son mariage, durant lequel le sang des deux époux coulera sur une page blanche du Mein Kampf de Hitler, vaut le détour.