Dernières salves contre le «général gay»
Les médias alémaniques ont enfoncé le clou sur l'hypothétique homosexualité de Roland Nef, après sa réapparition à la TV alémanique.
Dix-huit mois après sa démission, qui avait suivi la révélation de violences psychologiques commises contre son ex-compagne, l’ancien chef d’Etat-major était de retour à la une. Tandis que le «Blick» glosait sur le «narcissisme pathologique» de l’ex-commandant, la très UDC-friendly «Weltwoche» se posait avec délectation une question «jusque là passée sous silence»: «un commandant militaire peut-il être homosexuel?» Non bien sûr, pour Philipp Gut, éditorialiste, connu pour sa posture de pourfendeur du lobby gay. Selon lui, «dans une institution comme l’armée, on ne peut pas s’étonner que l’homosexualité d’un haut gradé suscite l’irritation. Risquerait-on sa vie sur l’ordre d’un général gay?»