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Pour l’accueil des femmes et des LGBTIQ+ réfugié·e·s en danger

Pour l’accueil des femmes et des LGBTIQ+ réfugié·e·s en danger
Les sinistrés du camp, encadrés par la police grecque, réclament leur transfert vers le continent.

Une vingtaine d'organisations féministes et queer ont lancé un appel au Conseil fédéral en faveur d'un transfert en Suisse de personnes en situation d'extrême vulnérabilité, après l'incendie du camp de Moria, à Lesbos.

Une semaine après que le feu a ravagé l’un des plus grands camps de réfugiés d’Europe, celui de Moria, sur l’île grecque de Lesbos, une vingtaine d’organisations suisses ont lancé un appel au Conseil fédéral. Elles réclament l’accueil de femmes et de personnes LGBTIQ+ avec leur famille. Les signataires, parmi lesquels LOS, Familles arc-en-ciel, Pink Cross et TGNS, mettent en avant le danger que courent ces population dans les structures surpeuplées de l’île de Lesbos, sans protection ni soutien.

De nombreux reportages et témoignages ont illustré la situation sanitaire et sécuritaire déplorable, en particulier l’exposition aux violences sexualisées, qui s’éternise dans le «hotspot» depuis 2015. Sa destruction, dans la nuit du 9 au 10 septembre, a amené quelque 13’000 personnes à dormir sur les routes ou dans les champs.

«Après l’incendie, le danger de subir des discriminations et violences basées sur l’identité de genre, expression de genre et caractéristiques sexuelles et/ou orientation sexuelle ont massivement augmenté», peut on lire dans la lettre au gouvernement, publiée par Terre des femmes.

Accueil au compte-gouttes

Les autorités grecques ont commencé à réinstaller les candidat·e·s à l’asile dans un nouveau camp provisoire, tandis que quelques autres États européens ont consenti à un transfert au compte-gouttes de personnes vulnérables. La plupart acceptent uniquement les mineur·e·s non accompagné·e·s. La Suisse prévoit d’en accueillir une vingtaine seulement.

Exemple à suivre: la Norvège a récemment édicté de nouvelles directives, incluant les personnes LGBTQ+ dans les populations à accueillir en priorité.