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Le pionnier des saunas gay de Lausanne tire sa révérence

Le pionnier des saunas gay de Lausanne tire sa révérence

Ouvert en 1984, à l'ère d'une autre pandémie, le Top Club renonce définitivement à rouvrir ses portes dans le contexte des restrictions sanitaires.

L’espace était feutré, confortable, presque zen: une oasis propice aux siestes comme aux rencontres. Pendant quatre décennies, on aura arpenté ses planchers qui crépitaient sous les pas, on y aura bouquiné et refait le monde entre deux incursions dans le vaste hammam. Fidèle jusqu’au bout à sa ligne de conduite – la discrétion – le Top Club a annoncé sa fermeture définitive, au terme de près de 36 ans d’activité.

En juin dernier, le patron, Richard Garzarolli avait déjà renoncé à rouvrir les portes de l’établissement de la rue Bellefontaine. Dans une explication publiée sur la page d’accueil du site, il se disait peu convaincu par les mesures sanitaires imposées pour la réouverture des saunas, qu’il jugeait prématurée. Les saunas «doivent assumer la responsabilité du développement éventuel de l’épidémie dans le cadre de la «seconde vague», et des plaintes justifiées qui en découleraient».

Incompatibilité

Il y estimait également que l’enregistrement des clients à des fins de traçage était incompatible avec la philosophie du Top Club. «La distanciation sociale, le port du masque, le traçage sont aux antipodes de l’ADN d’un sauna gay. Celui-ci remplit un rôle utile de sociabilité pour des gays confrontés à la solitude dans une société où l’homophobie, en dépit des efforts des autorités et de toutes sortes d’associations, est en nette augmentation, comme dans toute l’Europe.»

One thought on “Le pionnier des saunas gay de Lausanne tire sa révérence

  1. C’est une véritable hécatombe! Pour toute la Suisse, le nombre d’établissements survivants peut se compter sur les doigts de la main. Terrible!

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