Statistiques des crimes LGBT-phobes: Valais et Ville de Zurich disent oui
Deux votes, la semaine dernière, confirment le besoin d'une collecte de données sur les actes commis contre les minorités sexuelle et de genre.
C’est un premier résultat encourageant. Le Grand Conseil valaisan a largement accepté, jeudi, le postulat présenté par trois députés Verts, PLR et PS, qui demandaient la mise en place par la police cantonale de statistiques sur les crimes de haine commis à l’égard des personnes homosexuelles, bisexuelles, transgenres et intersexes.
Mon postulat pour un recensement des violences envers la communauté LGBTI+ à été accepté !
Un beau signal pour un Valais plus inclusif ?ᄌマ?¬ワハ?゚フᄍ#changecequitedérange pic.twitter.com/v3ZCsqWYx0
— Benoît Barras (@BarrasBenoit) November 14, 2019
La veille, c’est la Ville de Zurich qui s’est engagée à collecter ces chiffres, à la suite d’un vote très net, 98 voix contre 13, au Parlement municipal.
Réticences fédérales
En mai, LOS et Pink Cross avaient annoncé le lancement de motions similaires dans 13 cantons, en réponse à une prise de position du Conseil fédéral, qui avait estimé en 2016 que l’établissement de telles statistiques relevait des cantons et de leurs polices. Le gouvernement avait par ailleurs exprimé ses réticences quant à la faisabilité de la collecte de données.
Entre-temps, le Conseil national a accepté de justesse une motion de la conseillère nationale PBD Rosmarie Quadranti. L’objet sera soumis au Conseil des États.