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Bortoluzzi déclare s’être «retenu» dans ses propos homophobes

Dans une lettre à en-tête du Conseil National adressée à l'organisation Pink Cross, l'élu UDC en remet une couche dans sa lutte contre la réforme du droit de la famille et maintient son discours sur le «cerveau à l'envers» des homosexuels.

Au début de l’été, le conseiller national UDC Toni Bortoluzzi avait parlé du «cerveau à l’envers» et de la «déviance» des homosexuels. Opposé à la réforme du droit de la famille, le politicien est allé dans l’extrême avec ses propos homophobes dans le <Beobachter.

Et de trois…

Loin de s’excuser pour ses propos, il avait enfoncé le clou et réitéré ses propos qui lui avait été soufflé par un médecin. Les propos ont choqué même dans les rangs du parti populiste. C’est dire.

Se serait-il arrêté là? Que nenni! Il a adressé une lettre, à en-tête du Conseil National, à Pink Cross, pour dire tout le mal qu’il pensait des homosexuels. Bortoluzzi a certifié être l’auteur de cette missive au site 20Minuten.


En résumé et traduit, le conseiller national explique que ses propos sur le «cerveau à l’envers [des gays] n’étaient pas seulement avérés, mais aussi retenus». Décryptage: il a dû se faire violence pour ne pas aller plus loin dans ce qu’il pense vraiment. Cela aurait pu être plus nauséabond…

«Aberrant»

Joints avec le pli, l’élu a retourné les prospectus d’informations de Pink Cross, qui avait fait de lui un membre d’honneur. Une manière calme pour l’organisation de le faire réfléchir. Mais l’UDC a renvoyé les brochures en disant qu’il n’avait pas fait la demande de ce genre de publicité et que les infos seraient plus utiles ailleurs.

«C’est aberrant, incompréhensible, d’avoir ce type d’attitude en 2014, réagit Mehdi Künzle, co-président du comité de Pink Cross. Malheureusement, certains sont incapables de réfléchir et de se remettre en question.»

Pour l’instant, le comité de Pink Cross n’a pas encore pu se réunir pour discuter de cette affaire. Les membres veulent réagir avec prudence et dans le calme. Se pose aussi la question de savoir si le politicien a le droit d’utiliser un papier à en-tête du Conseil National. «En tous les cas, ce n’est pas normal», conclut Mehdi Künzle.