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Poppers fatal: l’enquête se poursuit

Des proches de la jeune femme décédée après une ingestion de poppers, à la mi-janvier, s'expriment dans «L'Illustré». L'origine et la composition du produit, amené par un ami gay de la victime, reste trouble.

Dans son édition parue aujourd’hui, l’hebdomadaire revient sur la mort d’une jeune Suissesse, le 16 janvier. Fiorella, 21 ans, a succombé à un malaise cardiaque 48 heures après avoir avalé du poppers dans une discothèque de Saint-Julien-en-Genevois (F). Selon son oncle, elle «a pris un produit qu’elle croyait anodin et elle en est morte. Il faut mettre les jeunes en garde.» Une cousine raconte que lors de sa sortie au Macumba, Fiorella était accompagnée d’un ami gay. C’est lui qui transportait la fiole, qu’il aurait placée sur la table. La jeune femme en aurait absorbé une partie en l’absence de son ami, sorti fumer une cigarette. Les circonstances exactes de ce geste restent inconnues. «Elle s’est tout de suite sentie très mal.» Transportée à l’hôpital d’Ambilly (F), elle y fera un arrêt cardiaque avant d’être déclarée en état de mort cérébrale. La police genevoise, qui n’a pas communiqué sur l’enquête, poursuivrait ses auditions.

La composition précise de la fiole de «Jungle Juice» ingérée par Fiorella reste inconnue. «Ce genre de produit est souvent fabriqué dans des laboratoires clandestins et il circule au marché noir. Il a l’air anodin, mais il peut être très dangereux et provoquer un collapsus cardiaque», explique le Dr Buclin, pharmacologue au CHUV, à «L’Illustré».

«Laxisme»
Juste après le drame, l’oncle de la victime s’était indigné du «laxisme» qui entourerait la vente et la consommation de ce produit. Pourtant, le poppers a été interdit en France en 2010. On en trouvait à base de nitrite de propyle. En Suisse, ce vasodilatateur n’est pas en vente libre. Des poppers de nitrite d’isobutyle peuvent parfois être commandés de manière clandestine via internet. Plusieurs pays européens, notamment l’Autriche, ont toutefois mis fin à ce business.

One thought on “Poppers fatal: l’enquête se poursuit

  1. Le problème ce n’est pas le produit en lui même c’est les gens qui consomment à outrance ou de la mauvaise facon, on peut se tuer avec beaucoup de choses malheureusement.

    Cette histoire est bien triste mais que faire contre l’erreur ou la betise humaine ?

    Je viens de voir sur ce site http://poppers-top.com/ le classement nefaste des drogues, et l’alcool et le tabac sont loin devant. Je veux bien admettre que c’est dangereux mais si on le retire alors on retire les autres. Il faut etre coherent à un moment.

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