Pas de question sur l'orientation sexuelle des victimes
La Municipalité de Zurich s'oppose à ce que la police de la Ville demande systématiquement aux victimes de délits si elles sont homosexuelles.
La proposition émanait de deux élus socialistes. Alan David Sangines et Simone Brander estimaient que les agressions homophobes répertoriées ne constituent que la «pointe émergée de l’iceberg». La mesure devait lever le voile sur la véritable ampleur des attaques visant les gays, lesbiennes et trans.
L’exécutif estime que le respect de la vie privée doit primer sur la collecte de statistiques sur les agressions homophobes, rapporte «20 Minuten». Les victimes d’agression seront libres de mentionner ou non cet aspect.