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17% des jeunes Suisses «non exclusivement hétérosexuels»

17% des jeunes Suisses «non exclusivement hétérosexuels»

Une enquête menée auprès de 7000 personnes âgées de 24 à 26 ans dans tout le pays donne un état des lieux intéressant, notamment quant à leur orientation sexuelle.

Plusieurs médias romands se font l’écho ce matin de la publication d’une enquête nationale sur les pratiques sexuelles des jeunes en Suisse. L’étude coordonné par le CHUV et l’Institut universitaire de médecine sociale et préventive (IUMSP) est alimentée par les données fournies par plus de 7000 répondants entre 24 et 26 ans, sur des aspects comme les rencontres sur internet,la contraception, les IST les rapports non désirés.

Elle donne aussi un aperçu du poids statistique des lesbiennes, gay et bi dans cette tranche d’âge. Pour ce faire, les chercheurs ont mis sur pied une variable multidimensionnelle utilisant l’attirance, le sexe du/de la partenaire de vie et l’identification à une orientation sexuelle. Verdict: 14,4% des hommes et 19,7% des femmes sont «non exclusivement hétérosexuels».

«Premières fois»
Dans le détail, seuls 3,4% des jeunes hommes disent n’avoir eu que des rapports homosexuels dans leur vie; chez les femmes, elles ne sont que 1%. Pendant ce temps, presque 10% des garçons ont eu des expériences avec les deux sexes, pour 14,2% des filles. Dans cette catégorie, presque un quart des «premières fois» chez les garçons se déroule avec un autre garçon. La proportion n’est que de 10% chez les filles.

Les femmes sont presque 10% à s’estimer attirées un tant soit peu par le même sexe. Le taux est légèrement plus bas, 7,3% pour les hommes, tandis que 0,5% des répondant·e·s ne se disent attiré·e·s ni par l’un ni par l’autre des deux sexes.

One thought on “17% des jeunes Suisses «non exclusivement hétérosexuels»

  1. Surprenant et choquant qu’on puisse encore publier aujourd’hui en Suisse une étude de cette envergure sans la moindre considération des personnes trans, non-binaires et intersexes. Cette invisibilisation est une forme de discrimination.
    A mettre en relation avec, par exemple, l’excellente étude de Clarke et al. (2014, Nouvelle Zélande) avec 8’144 jeunes entre 12 et 16 ans dont 1.2% s’identifiaient comme transgenres et 2.5% en questionnement sur leur genre.
    Une occasion manquée qui confirme le retard de la Suisse sur la (re)connaissance de ces minorités.

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