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Du silicone plein le slip

«Vice» consacre un mini-documentaire à une activité en plein boom: l'augmentation de pénis. Avec en vedette Micha, un gay berlinois qui vit avec un paquet démesuré.

Vingt-quatre centimètres de large, huit de long et 4kg sur la balance de cuisine. C’est un véritable fardeau que porte Micha entre les jambes. Le magazine «Vice» consacre un intéressant portrait à ce sympathique Berlinois de 45 ans, qui a réalisé une spectaculaire augmentation de son sexe.

«Avec le temps, le silicone devient une partie de ton corps»

Ça lui a pris il y a une vingtaine d’années, quand des amis lui ont offert une pompe à vide. Un cadeau-gag… «Mais j’étais bien trop curieux pour ne pas essayer, raconte Micha. Au début, je le faisais secrètement, ensuite je sortais dans les boîtes comme ça. Je trouvais que c’était une super sensation.» Tellement super que le jeune homme passe à l’injection de solution saline. Une technique qui donne du volume à la bite pour une durée de 24 ou 48 heures. Enfin, il y a cinq ans, Micha a opté pour le silicone, définitif. «Au début, il te procure un sentiment de corps étranger, puis, avec le temps, il devient une partie de ton corps.» Le résultat est impressionnant et à déconseiller aux âmes sensibles.

Sac placé judicieusement
Le quadragénaire dit mener une «vie normale». Il lui faut juste passer du temps à entretenir son paquet avec des crèmes pour assouplir la peau et soutenir ses parties avec un robuste slip en latex. «J’essaie de m’assurer que ce n’est pas trop évident. Mais ce n’est pas aussi facile que de s’acheter une nouvelle paire de pantalons», admet-il. Dans la rue, un sac en bandoulière placé judicieusement lui permet de dissimuler la spectaculaire bosse.

Et le sexe alors? Micha répond sans fausse pudeur. Non, il n’a pas d’érections gigantesques, elles se déroulent sous le volume de l’énorme prépuce. «Quand tu atteins une certaine taille, il y a des choses que tu ne peux plus faire. En tout cas plus avec tout le monde, et pas sans un peu de préliminaires. Par contre, il y a d’autres trucs que tu peux faire», explique-t-il. Certaines de ses partenaires lui disent que son pénis «ressemble maintenant à un cul ou à une bouche», qu’ils souhaitent pénétrer. Pourquoi pas, fait Micha, même s’il avoue que personnellement, la transformation ne lui «apporte pas grand-chose» au niveau sexuel.

«Ça ne me fait pas me sentir plus viril»

En tout cas, au milieu de Folsom Europe, la grande kermesse fetish berlinoise, tous les regards convergent. Habitués et touristes se relaient pour soupeser le monstre. Micha rigole, répond aux questions avec candeur. «Ça ne me fait pas me sentir plus viril, courageux ou cool que d’autres gens. Mais j’ai le sentiment que je ne suis pas pris au piège dans mon corps de naissance.»