Yverdon-les-Bains
#live

Lionstorm + Frieda

ven 4 avril, 20:30
Lausanne

Rave des foins

lun 21 avril, 15:00
Bäle
#Eurovision

The Super-Gay ESC Party

sam 17 mai, 20:00
Verbier

Verbier Snow Pride

sam 5 avril, 11:00

La capote du futur: un petit chapeau au lieu d’une longue chaussette

Un inventeur américain propose de remplacer le bon vieux préservatif par un capuchon adhésif. Il cherche des financements pour ce projet... qui fait débat.

Charlie Powell en est sûr, il va révolutionner la contraception et la prévention des infections sexuelles. Cet inventeur californien lance, ce samedi 1er juin sur le site de financement participatif IndieGogo, une collecte de fonds pour son Galactic Cap. Il ne faut pas s’arrêter à ce nom assez ringard, comme la vidéo qui explique le fonctionnement du dispositif.

Celui-ci comprend deux parties: une base adhésive – un film de polyuréthane qui s’applique sur le haut du gland, et qui peut être porté plusieurs heures, voire plusieurs jours. Sur cette base vient se coller le capuchon doté d’un réservoir. Ce dernier prendrait au piège l’éjaculation tout en minimisant l’impact sur la sensibilité du pénis pendant le rapport sexuel, puisqu’une partie du gland et la hampe ne seraient pas couverts de latex.

Scepticisme
Le projet, présenté dans le cadre d’un concours de la Fondation de Bill et Melinda Gates, est plutôt séduisant. Du moins théoriquement. Powell semble persuadé de son utilité comme moyen de contraception attrayant, mais aussi comme moyen de protection contre le VIH et les maladies sexuellement transmissibles. Les sites américains, comme le Huffington Post, sont sceptiques. Son étanchéité reste à prouver. En plus, le Galactic Cap garde une part des muqueuses génitales à découvert, et ne peut donc pas protéger de l’herpès génital, du papillomavirus ou de la syphilis.

Et puis, imaginez-vous arracher la base adhésive après utilisation. Pour les non-circoncis, l’opération relèverait d’une véritable torture. Mais que ne ferait-on pas pour un supplément de plaisir?