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Dépistage gratuit en mai: Zéro transmission du VIH pour 2030

Dépistage gratuit en mai: Zéro transmission du VIH pour 2030

Zéro transmission du VIH d'ici 2030 – c’est l’objectif que s’est fixé la Suisse, en écho à la stratégie mondiale de l’Organisation mondiale de la santé. Un objectif ambitieux, mais atteignable. À condition que chacun·x·e d’entre nous agisse. Ce mois de mai, la campagne nationale de DrGay nous rappelle que connaître son statut VIH, c’est déjà prendre soin de soi – et des autres.

Le VIH ne se voit pas. Il ne se devine pas. En Suisse, environ 300 personnes découvrent vivre avec le VIH chaque année, dont la moitié sont des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. C’est beaucoup moins que dans les années 1990 ou qu’il y a seulement 10 ans mais cela reste encore trop.

Connaître son statut, c’est la première étape pour pouvoir agir. Aujourd’hui, le traitement thérapeutique permet aux personnes vivant avec le VIH non seulement de vivre longtemps et en bonne santé, mais aussi d’empêcher toute transmission du virus à leurs partenaires. Une personne vivant avec le VIH sous traitement ne transmet pas le virus. Mais pour en bénéficier, encore faut-il connaître son statut.

Quelles options pour se protéger?

Si l’on ne vit pas avec le VIH, il existe plusieurs stratégies efficaces pour se protéger et vivre une sexualité épanouie:

  • Une relation exclusive, pour celles et ceux qui la choisissent et qui ont un accord claire basé sur un statut sérologique confirmé;
  • Des rapports sexuels sans pénétration (side);
  • L’utilisation du préservatif pour les pénétrations et le traitement d’urgence (PEP VIH) en cas d’oubli ou de rupture du préservatif;
  • La PrEP VIH, un traitement préventif très efficace pour se protéger du VIH;
  • Les rapports sexuels avec une personne vivant avec le VIH sous traitement
  • Connaître son statut VIH, cela permet de pouvoir ensuite choisir une stratégie efficace pour préserver sa santé et celle de ses partenaires. Le dépistage régulier est le seul moyen d’être au clair.

    Et les autres IST dans tout ça?

    Le VIH n’est pas la seule infection à surveiller. La syphilis, en particulier, reste très présente chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. Et le dépistage régulier reste la meilleure stratégie pour préserver sa santé et contribuer à endiguer l’épidémie.

    En mai, nous pouvons tou·x·te·s agir

    Que l’on soit un homme gay, bi, pan ou hétéro, si l’on a des rapports sexuels avec des hommes, un dépistage est recommandé. De même si l’on est une personne trans ayant des rapports avec des hommes cis. Et durant tout le mois de mai, les dépistages VIH et syphilis sont gratuits dans le cadre de la campagne DrGay.

    → Sur drgay.ch/2030 il est possible de trouver le centre de dépistage le plus proche.
    Les entretiens sont toujours confidentiels et bienveillants.
    Dans plusieurs centres, les dépistages sont même anonymes.

    Si l’on vit avec le VIH, si l’on est une femme cis ou si l’on n’a que des rapports avec des femmes, il est aussi possible de participer à l’objectif 2030 : en parlant de la campagne à ses potes, en les convainquant de faire leur dépistage et peut-être même en les accompagnant, si besoin, pour les rassurer.

    Zéro transmission, c’est possible – si chacun·x·e fait sa part

    En faisant un dépistage, je prends soin de ma santé, de celle de mes partenaires, et je contribue à un futur sans transmission du VIH. En mai, c’est le moment de passer à l’action – avec fierté, solidarité et bienveillance.

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