Se protéger du HPV et des condylomes

Si quelqu’un a des condylomes au niveau de l’anus et que lors du rapport non protégé il est actif, transmet-il le HPV au passif? Le passif aura-t-il forcément des condylomes? Est-ce qu’une dose de vaccin HPV protège déjà de quelque chose?
Les HPV sont des virus qui se transmettent très facilement par contact avec la peau et en particulier avec les muqueuses, directement lors d’un corps à corps, d’un rapport uro-génital, d’une pénétration ou encore par l’intermédiaires des mains lors de caresses ou d’objets comme des jouets sexuels. Que l’on pénètre que ou que l’on soit pénétré·e·x, il est donc possible d’être exposé·e·x aux HPV lors de n’importe quel rapport et l’usage du préservatif ne permet pas de totalement prévenir les transmissions.
Le plus souvent, l’infection se guérit spontanément et sans conséquence. Parfois, des condylomes (verrues ano-génitales) apparaissent, se développent progressivement et augmentent le risque de transmission. C’est pourquoi il est important de les détecter et de les traiter. Plus tôt les condylomes sont détectés, plus facilement ils seront traités et plus tôt le risque de transmission sera réduit.
Vaccination gratuite jusqu’à 27 ans
Dès la première dose, la vaccination réduit le risque de condylomes et de cancer. Selon l’âge, 2 à 3 doses sont nécessaires pour avoir une protection efficace à vie. Elle est gratuite jusqu’à 27 ans mais peut rester pertinente ensuite.
Les hommes gays, bi et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes sont particulièrement touchés par les condylomes et les cancers liés aux HPV (en particulier les cancers anaux et pharyngés). La vaccination est la stratégie la plus efficace pour s’en protéger. La détection précoce et le traitement rapide permettent de réduire les dommages et de prévenir les transmissions.