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La dernière nuit de Gaëlle

La dernière nuit de Gaëlle

Le 10 mars 2018, une Valaisanne de 27 ans, était retrouvée sans vie dans le Léman après une nuit passée sur les bords du lac avec quatre hommes, accusés d'avoir abusé de la jeune femme trans vulnérable. Leur procès s'ouvre mardi.

LeMatin.ch revient sur la mort de Gaëlle, jeune Valaisanne de 27 ans, retrouvée noyée dans le Léman un matin de mars 2018. A la veille du procès de quatre hommes accusés de l’avoir violée et abandonnée à son sort, la journaliste Evelyne Emeri donne la parole à sa mère. Elle raconte que Gaëlle avait longtemps été «fragilisée, mise de côté. Elle voulait seulement être une femme normale avec une vie normale. Elle était en train de s’en sortir. Elle était sur le bon chemin».

La maman évoque la jeunesse difficile de sa fille aînée, «les regards et les jugements poussant certains à changer de trottoir», alors qu’elle entamait sa transition avec le soutien de sa famille et de la communauté LGBT locale. Gaëlle avait fini par quitter son village valaisan pour s’installer auprès de son copain sur la Riviera vaudoise. Dans les derniers temps, raconte encore sa maman, la jeune femme s’était trouvé une vocation d’artiste dans le dessin et la peinture, s’occupait d’animaux. Elle était «resplendissante».

Alcool, médicaments et drogues
Jusqu’au soir du 9 mars 2018: une dispute avec son ancien copain, et tout était «parti en vrille». Les analyses toxicologique ont montré que Gaëlle avait consommé une importante quantité d’alcool et d’antidépresseurs quand elle a rencontré un groupe de demandeurs d’asile à Vevey. Quatre hommes avec lesquels elle aurait pris d’autres drogues au bord du lac, avant une série d’abus sexuels. Des faits contestés par les prévenus, qui parlent de rapports consentis. Au petit matin, deux des prévenus ont vu Gaëlle dans le lac, dans une eau à 7 degrés ce matin là. Au lieu d’appeler les secours, ils lui ont volé son téléphone.

Les deux Algériens, le Marocain et le Tunisien, âgés de 26 à 32 ans, vont répondre d’actes d’ordre sexuel commis sur une personne incapable de discernement ou de résistance, d’omission de prêter secours et d’infraction à la loi fédérale sur les stupéfiants.