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ONU: Statut consultatif de l’ILGA rejeté

Le conseil de l’ONU chargé du développement économique et social, L’ECOSOC a, sans surprise, rejeté une nouvelle fois la demande de l’ILGA de pouvoir intervenir ou même assister à ses réunions.

La Conseil économique et social de l’ONU (ECOSOC) a, cette année encore, refusé à l’Association gay et lesbienne internationale, l’ILGA, le statut consultatif. Le comité chargé de choisir les ONG autorisées à assister et intervenir aux sessions du Conseil a rejeté la candidature de l’ILGA, de même que celle d’une association gay-lesbienn danoise, la LBL. Suite à une campagne menée par l’Egypte et l’Organisation de la conférence islamique, dix pays ont voté contre, dont l’Iran, le Soudan et… les Etats-Unis. C’est peu dire que le soutien américain au front islamique a surpris aux Etats-Unis même, où une coalition de 40 ONG a exigé des explications de la Secrétaire d’Etat Condoleezza Rice. A cette occasion, Human Rights Watch parle du vote américain comme d’«une agression par le gouvernement des Etats-Unis contre le droit des minorités sexuelles à être entendues.»
«Il s’agit clairement d’une violation des procédures et d’une tentative de discrimination à l’encontre des ONG LGBT» a indiqué Rosanna Flamer Caldera, co-secrétaire général de ILGA. L’ILGA avait pourtant rempli ce rôle consultatif jusqu’en 1993, avant de subir en 1994 un attaque virulente de la part d’un délégué américain, accusant l’association de soutenir les pédophiles.
Ce refus n’est pas une surprise pour Yves de Matteis, membre de longue date de l’ILGA, et l’un des organisateurs de la prochaine conférence de l’association qui se déroulera du 27 mars au 3 avril à Genève. Coïncidant avec la Commission des droits de l’homme de l’ONU, la conférence permettra selon lui non seulement de protester contre cette situation, mais aussi d’établir des partenariats avec d’autres ONG présentes pour cette occasion sur le thème des droits des personnes LGBT.