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Fin du dernier régime homophobe d’Amérique latine?

Elu le week-end dernier président du Nicaragua, le sandiniste Daniel Ortega va revenir aux affaires après 16 ans dans l'opposition... un espoir pour les gays de ce petit pays d'Amérique centrale?

Elu au premier tour des élections présidentielles du week-end dernier, Daniel Ortega devrait reprendre les rênes du Nicaragua au début 2007. Candidat de la gauche sandiniste, l’ ancien guérillero devenu président du pays entre 1985 à 1990, est très attendu, entre autres, par les classes les plus défavorisées. Mais il l’est aussi par la communauté LGBT de cet Etat de 5 millions d’habitants, dernier pays d’Amérique latine qui criminalise les relations entre personnes de même sexe.

L’article 204 du code pénal nicaraguayen, adopté par la droite conservatrice pro-américaine en 1992, rend passible «quiconque promeut ou fait la propagande de relations entre personnes du même sexe» d’une peine de prison allant jusqu’à trois ans. Un texte qui entrave les associations LGBT aussi bien que les organisations de lutte contre le VIH. De plus, au cours des dernières années, des actes de violence envers les personnes LGBT ont été dénoncés par des ONG locales et internationales, ainsi que des incitations homophobes dans les médias et jusqu’au sommet de l’Etat.

A l’heure actuelle, rien n’indique que le président Ortega prendra parti en faveur des personnes LGBT. Au contraire, le président élu a mené une étonnante mue au cours des derniers mois en direction de l’électorat catholique et conservateur, s’affichant même avec la hiérarchie catholique et s’alignant sur les positions du Vatican, notamment sur des débats de société sensibles tels que l’avortement, récemment interdit, et les unions homosexuelles.