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Fin de la conférence mondiale de l’ILGA

L’Afrique, l’ONU et les personnes transgenres ont été les sujets phares de la Conférence mondiale de l’ILGA qui vient de s’achever à Genève.

La 23ème conférence mondiale de l’ILGA s’est achevée lundi 3 avril, après huit jours de rencontres et de discussions passionnantes, et quelques très belles soirées. Au total, ce sont plus de 400 participants venus de 80 pays qui sont venus à Genève, mobilisant une quarantaine de bénévoles dont beaucoup recrutés au sein des associations LGBT romandes.
Près de trois ans après le rejet de la Résolution brésilienne demandant la reconnaissance des droits des minorités sexuelles comme des droits humains, la question de l’accès des questions LGBT auprès du Conseil économique et social de l’ONU, continue de focaliser les efforts des membres de l’association faîtière LGBT internationale. En outre, la conférence a permis de faire le point sur la situation des minorités sexuelles à travers le monde, notamment en Europe de l’Est et en Afrique, favorisant l’émergence de collaborations nord/sud et est/ouest entre groupes LGBT. Sur ce point, la conférence s’est enrichie de la présence de nombreux délégués africains et d’autres régions en voie de développement, qui ont bénéficié pour l’occasion d’un système de bourses.
Enfin, c’est quasiment à l’unanimité que l’assemblée de l’ILGA a entériné la création d’un secrétariat dédié aux trans et intersexuels, dont la vitalité au sein de l’ILGA sera également reconnue dans le nom officiel de l’association. Au niveau des personnes, Kürsad Kahramanoglu, démissionnaire a été remplacé par l’Allemand Philipp Braun. Provenant de l’association allemande LSVD, Braun assurera le secrétariat général de l’ILGA aux côtés de la sri lankaise Rosanna Flamer-Caldera.

[Photo: Richard. Repas du samedi soir à la Salle du Faubourg]