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Timide ouverture aux couples gay et lesbiens en Bosnie

Timide ouverture aux couples gay et lesbiens en Bosnie
La première Pride de Sarajevo, en septembre 2019.

Sept mois après la première Pride de Sarajevo, une des deux entités nationales formant le petit État des Balkans a mis en place un groupe de travail qui planchera sur les partenariats entre personnes de même sexe.

Une première reconnaissance pointe à l’horizon pour les couples de même sexe en Bosnie-Herzégovine. Le gouvernement de la Fédération de Bosnie-et-Herzégovine, qui couvre 51% du territoire et rassemble 2 millions d’habitants en majorité d’ethnie croate et bosniaque (musulmane), a annoncé cette semaine la création d’un groupe de travail interdépartemental pour répondre à la demande de citoyen·ne·s gay et lesbiennes ayant conclu des unions (mariages ou partenariats) à l’étranger. Il doit se réunir ce mois ci déjà, notamment avec des représentants de la société civile, rapporte le site Balkan Insight. À terme, un projet de loi sera élaboré. L’autre entité nationale, la Republika Srpska à majorité serbe, n’a entamé aucune démarche de ce type à ce jour.

La Bosnie-Herzégovine se classe 23e sur 49 États européens en matière de droits et protections légales pour les personnes LGBTQ+, selon le dernier Rainbow Index de l’ILGA-Europe. Le pays a notamment mis en place en 2016 un dispositif antidiscrimination incluant les minorités sexuelles et de genre. Comme dans la plupart des pays de l’ex-Yougoslavie, l’opinion reste très hostile au mariage égalitaire. La Serbie et la Croatie voisines l’ont toutes deux exclu constitutionnellement. Le second pays, membre de l’UE, accorde toutefois une reconnaissance limitée aux concubins, quelque soit leur orientation.

Première Pride
Dernière capitale européenne à le faire, Sarajevo a accueilli en septembre dernier sa première véritable Pride, après plusieurs initiatives qui s’étaient heurtées à une forte hostilité et à des menaces, notamment de la part des mouvements et leaders islamiques. Avant l’événement, 58% des habitants de la ville interrogés par un institut de sondage s’y étaient dit opposés. La marche s’était malgré tout déroulée pacifiquement.