Le fast-food anti-LGBT peut aller se faire cuire un oeuf
Le centre commercial anglais qui accueillait le premier restaurant Chick-fil-A en dehors de l'Amérique du Nord l'a prié de plier bagages en raison d'une campagne de boycott, une semaine seulement après son inauguration.
Le poulet frit de Chick-fil-A se digère mal de ce côté-ci de l’Atlantique. La chaîne de fast-food américaine, controversée en raison de son soutien à des organisations chrétiennes anti-LGBT, va devoir fermer le restaurant qu’elle vient d’ouvrir en Europe, à Reading (Angleterre).
Le centre commercial The Oracle a décidé de ne pas étendre le bail du restaurant au-delà des six mois d’essais. Son ouverture, le 10 octobre, avait déclenché un appel au boycott, lancé par Pride Reading, une association LGBT locale.
Poids lourd
Chick-fil-A, entreprise familiale basée à Atlanta, est un poids lourd du fast-food en Amérique du Nord, où elle compte 2400 enseignes. La société avait notamment fait les gros titres en 2012 quand elle avait pris position contre l’ouverture du mariage aux couples de même sexe. Depuis, Chick-fil-A tente de mettre de l’eau dans son vin, assurant qu’elle ne soutient financièrement que des initiatives en faveur des jeunes et du sport. «Il y a 145’000 personnes – noires ou blanches, gay ou hétéros, chrétiennes ou non-chrétiennes – qui représentent Chick-fil-A», a réagi l’entreprise, citée par la BBC.
Être conditionné , manipulé , sponsorisé par une religion homophobe (homophobie est souvent le pléonasme de religion!), quelle belle publicité pour une chaîne de restaurants ! BRAVO! Moi, ça me coupe l’appétit!
Une petite vengeance post mortem d’Oscar Wilde à Reading ?