Lausanne

Thé Dansant de la Sans-Valentin

dim 23 février, 15:00
Lausanne
#places à gagner

Muddy Monk + Bonnie Banane

ven 24 janvier, 19:30
Sion

Tout Queer Tout Flamme

ven 14 février, 20:00
Berne

Xperience Swiss Fetish Weekend

ven 14 février - dim 16 février

Pas très friendly, le nouveau maire de Londres…

Il y a quelques années, il n’hésitait pas à faire l’amalgame entre homosexualité et zoophilie: Boris Johnson est devenu le nouveau maire de la plus grande métropole européenne.

Est-ce le début de la fin pour les maires de gauche LGBT-friendly en Europe? Après l’accession à la Mairie de Rome de l’ex(?)-néo-fasciste Gianni Alemanno, voilà que Londres passe entre les mains d’un conservateur controversé, Boris Johnson. Fort en gueule, familier des dérapages plus ou moins contrôlés contre les Noirs ou l’Islam («un sectarisme vicieux»), cet ancien journaliste de 44 ans avait également été remarqué pour ses tribunes assez corsées contre l’«instruction de l’homosexualité dans les écoles», encouragée selon lui par le Parti travailliste. Dans un livre de 2001, il avait même ironisé sur le thème des unions civiles: «…je ne verrais aucune raison de principe pour ne pas célébrer une union entre trois hommes, ou même entre deux hommes et un chien.» Des propos que le candidat, invité à un débat par l’organisation LGBT Stonewall le 19 avril dernier, n’a pas jugé bon de renier. Malgré cela, selon un sondage effectué par le site PinkNews.co.uk, Boris Johnson aurait bénéficié de 21% de soutien chez les internautes LGBT, à peine moins que ses deux principaux concurrents.

Nettement battu après deux mandats successifs, le maire travailliste sortant Ken Livingstone avait notamment ouvert dès 2001 des registres municipaux de partenariat – trois ans avant l’instauration des unions civiles pour les couples de même sexe au Royaume-Uni. Aux côté des maires de Paris et de Berlin, il avait aussi pris position contre l’interdiction de la gay pride par le maire de Moscou en 2006.

Candidat gay troisième
Candidat ouvertement gay du Parti libéral-démocrate, Brian Paddick, est arrivé troisième avec moins de 10% des voix – un résultat décevant pour cet ancien haut gradé de la police municipale. Quant au parti d’extrême droite BNP, il enregistre une percée qui lui permet d’envoyer à l’Assemblée de Londres un certain Richard Barnbrook, qui avait défrayé la chronique en 2006, lorsque la presse avait révélé qu’il avait réalisé un moyen métrage underground homoérotique dans les années 80. Dissipant les rumeurs sur son homosexualité, il s’est récemment fiancé pour avec une jeune danseuse.