Une bourgade déclare les musulmans et les homos indésirables
Le maire d'Asotthalom, dans le sud de la Hongrie, a fait passer un décret qui interdit les mosquées, le port du hijab et la promotion du mariage homosexuel. Un acte «pionnier», selon Laszlo Toroczkai.
Combattre en même temps les périls oriental et occidental: c’est la mission que s’est assignée le maire d’une petite ville hongroise, Asotthalom, 4000 habitants. Laszlo Toroczkai a obtenu un vote quasi unanime de son conseil municipal, mercredi, pour son «plan d’action préventive» contre les «intrus païens». Au menu: interdiction des mosquées «et de tout autre lieu de culte susceptible d’affaiblir l’Eglise catholique», de l’appel à la prière, du hijab, du niqab et du burkini. Pour faire bonne mesure, la même ordonnance interdit toute «propagande publique» en faveur du mariage de personnes du même sexe, que ce soit par voie de manifestations, d’affiches, de flyers ou d’annonces audio. Seuls deux membres du conseils se sont abstenus lors du vote.
En 2015, Toroczkai avait déjà fait parler de lui avec une vidéo qui mettait en scène une spectaculaire chasse aux migrants. Aussi musclé que le politicien lui-même, le spot montrait le politicien et les habitants de la ville, vêtus de treillis, aux trousses de ceux qui tentaient de gagner le territoire de l’UE en traversant la frontière serbo-hongroise.
«Un exemple»
«Je veux être un exemple pour d’autres autorités locales pionnières sur la façon de se protéger de l’invasion extérieure ou de toute autre intention subversive», a écrit le maire de 38 ans, par ailleurs vice-président du Jobbik. Ce parti qui allie ultranationalisme, xénophobie, racisme et retour aux «valeurs familiales» avait notamment déposé au Parlement, en 2012, une loi punissant la promotion des «déviances sexuelles», un terme censé recouvrir l’homosexualité, le transgendérisme, le travestissement et la pédophilie. Lors des dernières législatives, en 2014, Jobbik a obtenu plus de 1 million de voix, 20% des votants.
Laszlo Toroczkai est aussi le fondateur du Mouvement de jeunesse des soixante-quatre comitats. Ce groupe aux sympathies néonazies affichées milite pour la Grande Hongrie, soit le rattachement de régions historiquement magyarophones des pays voisins à la mère patrie.
Il faudrait tout de même arrêter de toujours embourber les LGBT avec les milieux islamiques. Sans compter que les partis de gauche mettent constamment les islamistes au rang de victimes.
Ceux qui prônent le port du voile intégral appartiennent à la même catégorie que les milieux conservateurs et d’extrême-droite; ils ont les mêmes moeurs.
Les islamistes utilisent la ruse de la victimisation en s’inspirant des LGBT pour tenter d’instaurer des lois islamiques en Occident. De leur côté, les milieux d’extrême-droite tentent de jouer sur la peur des islamistes (biens réels) pour justifier un retour des interdits moraux.
Il faut dans l’idéal un parti politique qui combatte autant l’islam que l’extrême-droite, tout en encourageant une libération progressive des moeurs, notamment sexuelles.
C’est la déchristianisation qui a boosté les progrès sociaux et les libertés individuelles. Il faut maintenant se battre en faveur d’une désislamisation et contre les dernier régimes communistes si on veux pas un retour en arrière.
Malheureusement, les seules partis actuellement qui se battent contre l’islam conquérant sont les partis d’extrême-droite populistes. On doit choisir entre la peste et le choléra. Mais je suppose que l’islam est considéré comme la plus grand menace par la majorité de la population. Pour qui votent-ils donc ?
Le titre est racoleur, et relève de l’imposture : il y a une différence entre “rendre les homos indésirables”, et “rendre la promotion du mariage homo indésirable”…
La victimite, au bout d’un moment, ça suffit…