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La loi antigay ou les Jeux olympiques: il faut choisir

Inspiré par Moscou, un texte punissant la «propagande homosexuelle» au Kazakhstan a été cassé par la justice. La candidature du pays aux JO ne serait pas étrangère à ce revirement.

La Cour constitutionnelle du Kazakhstan a repoussé la loi contre la «promotion des sexualités non traditionnelles». Le texte, une copie des dispositions russes qui depuis 2013 visent à bâillonner les organisations LGBT, avait été facilement adopté par le Parlement de l’ex-république soviétique en février. Les juges suprêmes ont annoncé mardi, non pas que la loi était contraire aux droits de l’homme, mais qu’elle était formulée de façon trop «vague».

Coïncidence? Ce même mardi, une grande fête se tenait dans les rues d’Almaty, pour célébrer la candidature de la ville aux Jeux olympiques d’hiver de 2022. Or après les polémiques entourant les JO de Sochi, le CIO prévoit désormais que des Jeux ne peuvent se dérouler dans une ville où les personnes sont discriminées pour leur orientation sexuelle. C’est ce que 26 vedettes du sport internationales, dont la tenniswoman américaine Martina Navratilova, la footballeuse Magan Rapinoe, ou le hockeyeur Sean Avery, ont rappelé dans une lettre ouverte au CIO, publiée le weekend passé.

Au frigo?
Selon Radio Free Europe, cette démarche pourrait avoir décidé Astana à mettre sa loi antigay au frigo. De fait, une telle législation n’est pas le meilleur moyen de prouver «la tolérance naturelle» du peuple kazakh vantée dans le dossier de candidature d’Almaty. Mais elle pourrait renaître de ses cendres après le choix – positif ou négatif – du CIO, attendu le 31 juillet prochain.