Motif homophobe derrière une fusillade à l’uni
Un étudiant américain en plein dérive néonazie a ouvert le feu sur un employé de bibliothèque, lundi. La victime, un gay de 44 ans, l'avait viré de son job.
Le mystère entourant une fusillade survenue lundi sur le campus d’une université de Caroline du Nord, à Goldsboro, se dissipe peu à peu. Un individu avait ouvert le feu dans la bibliothèque, faisant un mort. Les soupçons s’étaient orientés vers un ancien étudiant, arrêté par hasard le lendemain, alors qu’il était endormi sur un plage de Floride.
Kenneth Morgan Stancil, 20 ans, est décrit comme un jeune suprémaciste blanc. Son profil Facebook au nom de «White Knight» laisse peu de doute sur ses opinions. Dans le champ profession, il avait écrit «Enforcer at White Pride» («Agent de l’ordre auprès de Fierté blanche»). Quarante-huit heures avant les coups de feu à l’uni, il s’était fait tatouer le visage avec le chiffre «88», code synonyme de «Heil Hitler». Il portait déjà d’autres tatouages d’inspiration néonazie.
Ancien patron
Ron Lane, employé de l’université depuis 18 ans, était ouvertement gay. Qnotes relève qu’il avait récemment perdu son compagnon dans des circonstances tragiques. Le jeune homme avait été retrouvé mort dans une forêt quatre mois après sa disparition. Un décès accidentel, selon la police.