Lausanne
#Hong Kong

All Shall Be Well

mar 8 octobre, 18:30
Lausanne
#Performance

Skinless

jeu 3 octobre - jeu 10 octobre
Lausanne
#places à gagner

Labor X

sam 12 octobre, 20:00
Neuchâtel
#Drag

Dragâteloises Freak Show

sam 19 octobre, 20:00

Un politicien italien préconise le «nettoyage ethnique» contre les gays

Pour chasser les «pédés» d’un lieu de drague du centre-ville, le vice-maire de Trévise propose rien de moins qu’un «nettoyage ethnique.»

Vice-syndic de la ville italienne de Trévise, Giancarlo Gentilini a annoncé à une radio locale son intention de lancer la police municipale dans le «nettoyage ethnique de pédés (culattoni).» Dans le collimateur de Gentilini, un lieu de drague homo, apparemment également fréquenté par des prostitués, situé près de l’hôpital de cette petite ville de 80’000 habitants. Enfonçant le clou dans le quotidien Il Messaggero, le magistrat se défend d’avoir quoi que ce soit «contre les gays, les prostituées et les lesbiennes», mais affirme qu’ils «doivent aller dans d’autres chefs-lieux de la région qui sont disposés à les accueillir. Ici à Trévise, il n’y a aucune possibilité pour les pédés et autres de ce genre.»

Représentant de la Ligue du Nord, parti d’extrême-droite séparatiste très puissant dans la riche Vénétie, Gentilini s’est déjà illustré à plusieurs reprises ces dernières années par des propositions xénophobes et par sa défense obsessionnelle de la pureté de la «race vénitienne».

Tollé

Du côté de l’Arcigay, c’est l’incrédulité: «Nous croyions ne plus avoir à entendre des paroles comme celles de Gentilini. Après que les homosexuels ont été déportés dans les camps de concentration de l’Allemagne nazie, nous pensions que de telles attitudes de haine étaient enterrées», a affirmé le président de la principale association gay de la péninsule Alessandro Zan. Les déclarations du politicien ont provoqué un tollé au sein même de la coalition de droite dont fait partie la Ligue du Nord. «Quand on parle des gays, il faut de la mesure, de la compréhension, du respect», a rappelé Giancarlo Galan, président Forza Italia de la région de Vénétie.