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«Pour les LGBT belges, l’atmosphère est moins libre»

S'exprimant à Anvers, mardi, le Premier ministre de Belgique, Elio Di Rupo, a reconnu que la situation sécuritaire des gays et des lesbiennes belges s'était dégradée en trois ans.

Elio Di Rupo s’est déplacé en personne à la conférence de presse des World Outgames, un festival sportif LGBT prévu dans la ville flamande, à l’été 2013. Il a rendu hommage à son prédécesseur Guy Verhofstadt, également présent, pour avoir fait de la Belgique «un exemple international» pour les droits des minorités sexuelles et la lutte contre la discrimination. Mais le chef du Gouvernement, lui-même ouvertement gay, a constaté que «dans les trois dernières années l’atmosphère et moins libre». Il a rappelé que les agressions physiques ou verbales contre les personnes LGBT s’étaient multipliées. Au cours de l’année écoulée, notamment, deux hommes gay ont été battus à mort à Liège. Et dans la ville flamande de Gand, la police a récemment rapporté un record de plaintes émanant de personnes LGBT.

«On ne naît pas homophobe, on le devient»
Interrogé sur le rôle des immigrants, souvent montrés du doigt, le Premier ministre a refusé tout amalgame. «Nous devons rappeler à tout le monde que nous avons des lois», a déclaré Elio Di Rupo. «On ne naît pas homophobe, mais on le devient par des propos dégradants entendus dans la famille, par les clichés qui circulent dans la société, par certains discours religieux ou conservateurs méprisants, voire qui incitent à la haine», a-t-il ajouté. Le gouvernement belge planche actuellement sur un plan d’action national contre l’homophobie.