Sang contaminé: les homos montrés du doigt
Selon une étude française qui va faire du bruit, les HSH sont à l'origine de la moitié des dons infectés au VIH. Un avertissement à l'adresse de la ministre de la Santé, qui souhaite assouplir les restrictions visant les gays.
C’est une pierre dans le jardin de ceux qui réclament, dans l’Hexagone comme à l’étranger, la suppression des restrictions imposées aux donneurs de sang gay. L’Institut de veille sanitaire (InVS) français et l’Etablissement français du don du sang ont publié hier une étude, présentée comme la première du genre, affirmant que les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH) sont à l’origine de la moitié du risque de transmission du VIH par transfusion. Quatorze des 28 séroconversions au VIH survenues chez des donneurs réguliers entre 2008 et 2010 concernaient des HSH, notent les scientifiques dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’InVS. Ils calculent que sans ces HSH, le risque de trouver un lot contaminé serait de 1 sur 5,7 millions, contre 1 sur 2,9 millions actuellement.
Sur la base d’une modélisation, les chercheurs estiment qu’une levée partielle de l’interdiction (ne plus exclure que les hommes ayant eu plusieurs partenaires masculins durant les 12 derniers mois) pourrait quadrupler le nombre de poches infectées au VIH, qui passeraient à une sur 700’000. Une forme d’avertissement lancé en direction de la ministre française de la Santé. Elle avait indiqué, en juin dernier, qu’elle souhaitait voir assouplir les règles en vigueur pour le don du sang, jugées discriminantes envers les gays. L’étude de l’InVS doit encore être complétée par un volet qualitatif. Il devra notamment déterminer si des critères moins stricts encourageraient les HSH à observer plus scrupuleusement les risques de contamination.
Merci de tenir compte de la conclusion de l’étude !!!
« Modifier la mesure actuelle d’ajournement des HSH peut
augmenter le risque de transmission du VIH par transfusion.
Toutefois, le modèle ne prend pas en compte l’amélioration possible de l’observance par les HSH d’une mesure moins stricte qui serait perçue comme plus équitable.
À l’inverse, l’assouplissement de cette mesure pourrait encourager certains HSH à se faire dépister à l’occasion d’un don de sang.
C’est pourquoi des études qualitatives devraient être mises en oeuvre pour évaluer les motivations des HSH qui donnent actuellement leur sang, malgré la mesure
d’ajournement, ainsi que les changements possibles de leur observance d’une nouvelle stratégie. »
Les auteurs mettent bien en garde sur l’existance de variables qui n’ont pas été prises en compte et en particulière celles liées à la compliance des HSH vis-à-vis des critères d’exclusion.
La révision desdits critères pourraient au contraire améliorer la sécurité des transfusions. C’est d’ailleurs la conclusion d’autres études sur la question.
Le fait que 50% des infections soient le fait de donneurs HSH, pourtant interdits de don, ayant menti sur leurs pratiques sexuelles est au contraire la preuve de l’échec du système actuel.
Ce qui prouve que la politique d’exclusion des gays ne marche pas, puisque certains donnent quand même leur sang. Peut-être qu’une exclusion raisonnée (sur la base des pratiques et pas de l’appartenance à un groupe) serait plus efficace? Question posée…
Quelle hypocrisie, que font-ils des mecs bi? Si leur aversion au risque est si élevée, pourquoi ne pas renforcer encore davantage les critères en acceptant que les asexuels? les religieux? ou les puceaux? Ils pourraient encore baisser leur 1 chance sur 2 millions mdr. Quand on dit qu’il manque de sang et qu’on se permet le luxe d’écarter une catégorie de la population en raison d’une chance sur 1 millions, c’est quand-même grave.
De toute façon, je le répète encore et encore mais j’ai entendu, lors de mon remplissage de questionnaire, une femme dire : « Ouai ben de toutes façons moi je mens sinon je donne jamais ! »
Elle mentait sur les nombreuses relations qu’elle avait eu ces derniers mois.
Une chose est sûre : la connerie n’est pas liée à la sexualité.
Droit ou pas droit, il y aura toujours des gens qui mentent et le risque 0 n’existe pas.