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Lesbienne à séduire pour 60 millions: Vous y croyez?

Elle s'appelle Gigi Chao, elle a 33 ans, elle est ravissante et elle crée un buzz mondial. Mais son histoire semble cousue de fil blanc.

Monsieur Cecil Chao, magnat de l’immobilier hong-kongais, vient d’offrir quelque 60 millions de francs (50 millions d’euros) à l’homme qui serait capable de séduire et de marier sa fille, Gigi. Car au grand désespoir de papounet, la jeune femme est avec une autre femme. Elles auraient même conclu une «union» en France il y a sept ans.

L’histoire fait fantasmer une bonne partie de la planète, qui aurait déjà envoyé CV, lettre de motivation et photos anatomiques. D’autres sont scandalisés par la démarche, jugée «homophobe». Ces derniers ne sont pas au bout de leurs surprises. En effet, la principale intéressée a volé au secours de son paternel, hier. «Ce n’est pas qu’il ne m’accepte pas, a déclaré Gigi au «Telegraph» britannique. C’est qu’il ne peut accepter comment la société me verrait et verrait mon statut.» Elle se dit «vraiment chanceuse d’avoir un papa aussi aimant, car c’est vraiment gentil de sa part de faire une telle chose comme une expression de son amour paternel». Et l’avalanche de sollicitations dont elle fait l’objet? Elle trouve ça tantôt «ridicule», tantôt «divertissant». Quant à sa partenaire actuelle, dont on imagine qu’elle devrait avoir peu goûté l’initiative, Gigi se montre peu bavarde sur son compte: «Je suis bien quand je suis avec elle», dit l’héritière, qui admet toutefois que l’appel est un peu «blessant» pour elle.

L’affaire semble cousue de fil blanc. La relation entre le père (un richissime ex-play boy) et la fille-modèle (architecte multidiplômée, pilote d’hélicoptère…) semble donc au beau fixe. Pourquoi le premier aurait-il besoin de vendre ainsi la seconde, et avec autant de fracas médiatique? En outre, 24 heures après la sortie de la «petite annonce» paternelle, Gigi se prêtait de bonne grâce à plusieurs interviews, multipliant les posts sur les réseaux sociaux et les séances photos glamour. Ça sent le coup marketing, non? D’autant que la mignonne trentenaire, outre sa fonction de directrice exécutive dans l’empire financier de son papa, dirigerait – comme par hasard – une agence de relations publiques pour mannequins.