Trop d'homos partout: une mère de famille ne sort plus de de chez elle
L'«agorahomophobie» d'une bloggeuse catholique dans le très gay-friendly Massachussetts déchaîne les passions Outre-Atlantique.
Le modeste blog d’une pieuse mère de famille a engendré un vaste buzz aux Etats-Unis. Stacy Trasancos, une habitante du Massachussetts, y livre ses réflexions sur la foi (catholique fervente), la politique (résolument «Tea Party») et la société (naturellement en pleine décadence). Rien de très original, jusqu’à ce que la jeune femme, fin août, se fende d’une longue note, au retour d’une sortie en famille. Son titre: «On peut même plus aller au parc».
Et la malheureuse d’y raconter la terreur qui s’est emparée d’elle après une visite dans des lieux publics où elle se serait retrouvée cernée par des homosexuels. A la piscine, deux garçons bras dessus bras dessous, puis un couple de filles s’étreignant d’une manière clairement «non amicale», puis au parc, des couples de mamans lesbiennes accompagnant leurs gosses à la place de jeux. «Je suis minorisée», se lamente la pauvre Stacy.
«Je me sens maintenant incapable de même quitter la maison sans redouter ce à quoi nous allons nous confronter […] Je ne peux même plus me rendre dans des lieux normaux sa devoir garder le silence et subir l’immoralité. Nous savons tous à quoi nous attendre si je demandais à deux hommes ou à deux femmes de cesser d’exhiber, juste en face de moi et de mes enfants, qu’ils vivent dans la sodomie.»
Pour sûr, être une fervente ultraconservatrice dans l’un des Etats les plus libéraux du pays (le Massachussetts a ouvert le mariage à tous les couples il y a sept ans) doit mettre les nerfs à rude épreuve.
Les réactions à son témoignage ont dépassé toutes ses attentes. Mais après avoir été citée en exemple sur de nombreuses plate-formes chrétiennes, elle est devenue la risée des blogs LGBT, qui ont célébré l’émergence d’une toute nouvelle pathologie: l’«agorahomophobie». Depuis, la malheureuse se dit la cible de harcèlement et de menaces. De quoi confirmer ses pires soupçons sur le péril homosexuel.
Lamentable, pauvres enfants qui vivent avec un parent aussi intolérant.
Heu… aux dernières nouvelles, seuls les gays vivent dans la sodomie, pour les lesbiennes c’est un peu plus compliqué… M’enfin ça n’a pas grande importance.Le plus grave : c’est normal d’avoir un parent aussi – comment le dire poliment ? – con ? Ces enfants ont de la chance de vivre dans un État comme le Massachusetts par contre ils ont tirés le mauvais numéro à la loterie génétique !