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Moscou vivra sa première gay pride «légale» le 28 mai

Le site Gayrussia a annoncé hier avoir reçu le feu vert de la mairie de la capitale russe pour l'organisation d'un rassemblement gay et lesbien, après cinq éditions interdites et violemment réprimées par la police.

(lire la mise à jour du 28 mai)

Une manifestation «de 500 personnes» a été autorisée le 28 mai sur la place Bolotnaïa, un site un peu à l’écart des principaux axes de la ville. Depuis leurs premières tentatives de défiler, en 2006, les militants LGBT avaient toujours été brutalement réprimés par les brigades anti-émeutes, voire par des contre-manifestants d’extrême droite. En 2008, plusieurs participants au rassemblement interdit, dont l’un des leaders du mouvement LGBT en Russie Nikolai Alekseev et des délégués internationaux, avaient fini à l’hôpital. Cette dernière menace préoccupe les organisateurs: «Le principal problème maintenant est que les autorités fournissent la protection et assez de mesures de sécurité», a commenté l’activiste Alexander Naumchik au site Moscow News.

Cette première gay pride légale interviendra huit mois après le limogeage du maire de la capitale Youri Luzhkov par le président Dmitri Medvedev. Luzhkov avait à plusieurs reprises condamné les manifestations homosexuelles, les qualifiant notamment de «sataniques». Son successeur Sergueï Sobyanin, bien que peu enthousiaste devant ce type de rassemblements qu’il a jugés «non nécessaires», avait toutefois laissé des militants gay et lesbiennes protester en octobre dernier devant les bureaux de la compagnie aérienne Swiss. Peu après, la Cour européenne des droits de l’homme, saisie par Nikolai Alekseev, avait condamné la mairie de Moscou pour discrimination et atteinte au droit de réunion. Le jugement, assorti d’une amende de 30 000 euros, concernait l’interdiction des gay prides moscovites de 2006 à 2008.

A noter qu’un rassemblement LGBT a aussi été autorisé par les autorités de Saint-Pétersbourg, la deuxième ville de la Fédération, pour le 1er mai.