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«Safe space»

«Safe space»
Photo: Lukas Beyeler

Au prisme de sa culture québécoise, de ses activités militantes et artistiques, Princesse GenderFuck vous partage ses histoires entre son pays d’accueil, la Suisse, et son pays d’origine, le Canada.

Le 8 mars est l’une de ces journées qui m’a permis de comprendre que j’allais vivre une trajectoire transidentitaire. La journée de la femme a longtemps été un espace de revendications et de résistances, mais également de questionnement sur mon genre. Toutefois, que ce soit en Suisse ou au Canada, je ne suis pas encore certain·e de pouvoir affirmer que ces espaces sont un «safe space». Non pas en raison d’organisations problématiques, mais parce que je me questionne sur l’existence réelle de ces «safe spaces». Comment est-il possible de créer un espace où les personnes se sentent soutenues et libres de toutes discriminations ou de toutes autres formes de comportement négatif? Comment fait-on pour aplanir tout déséquilibre de pouvoir dans une société qui, grâce à ces mêmes déséquilibres, produit pour exister?

Je crois plutôt aux espaces féministes queer. C’est-à-dire à nos connaissances, à notre créativité et à la compréhension de nos besoins et de la manière dont ils peuvent et doivent être satisfaits. Je tente de sortir de cette politique identitaire qui cherche à contrôler en identifiant ce qu’est être femme, car choisir c’est définitivement renoncer. Je crois aux espaces où il est possible d’écouter, de soutenir et d’agir, avec gentillesse. Je crois aux «kind spaces».