Première journée du festival, et premier volet de notre chronique exclusive.
Catégorie : Culture
C’est parti pour la 67e grand-messe de la pellicule. Pendant douze jours, entre stars et paillettes, la célébration grandiose du cinéma le dispute à la méga foire aux vanités.
Edouard Louis est sans conteste l’une des sensations littéraires de cette année. Lui qui en a fini avec Eddy Bellegueule, est un rescapé de l’homophobie. De cette homophobie nourrie par des individus en quête de virilité.
L’Autrichienne Conchita Wurst a remporté l’Eurovision 2014 après avoir enthousiasmé à l’Ouest comme à l’Est du continent. Elle a même fait un tabac auprès du public russe.
Le concours a beau passer pour un grand moment de gaytitude, pas question d’exhiber un symbole LGBT sur la scène, comme le voulait Pilou Asbæk, qui présente le show de ce soir.
Mélancolique reprise des Vieux Amants de Brel, le couple scénique s’éloigne des clichés pour chanter l’amour du XXIe siècle.
La capitale danoise fête les 25 ans de sa loi sur les unions gay (la première au monde) pendant qu’elle accueille le show. Trente couples, homos et hétéros de toute l’Europe, convoleront à cette occasion.
L’Arménie, le Bélarus et la Russie demandent l’exclusion du candidat transgenre autrichien du concours. Un politicien de Saint-Pétersbourg a estimé que la diffusion du programme en Russie serait même une insulte au pays.
L’illustrateur gay mythique (1920-1991) se voit offrir un hommage philatélique par son pays d’origine.
Pink Apple ne présentera pas le film qui raconte la Zurich homosexuelle de l’Après-guerre, pourtant projeté à l’étranger. Question de stratégie commerciale.
Le prodige québécois du cinéma installe une relation perverse et toxique dans un thriller psychologique sombre et suffocant.
L’intellectuel de gauche avait déchaîné les passions dans l’Italie de 1968, qui l’avait condamné pour avoir «séduit» deux jeunes hommes au terme d’un étrange procès en sorcellerie.
Il a quitté la frénésie londonienne pour la mélancolie viennoise. Sohn, producteur electro dont nul ne sait le nom, impose son mystère, ses brumes et ses synthétiseurs.
Avec «Pelo Malo», la cinéaste vénézuélienne Mariana Rondón stigmatise l’homophobie et l’intolérance tout en célébrant la différence. Des places à gagner pour l’avant-première genevoise.
Féministe, militante et ouvertement lesbienne, la réalisatrice de «Nos seins nos armes» critique l’hypocrisie des lois de son pays envers la communauté gay. Rencontre.