Tiran Willemse et ses fantômes
Le chorégraphe Tiran Willemse évoque son parcours, du classique au contemporain, et ses identités multiples dans Untitled (Nostalgia, Act 3). Une performance à voir cette semaine à l'Arsenic, Lausanne. Des invitations à gagner!
Artiste sud-africain installé à Zurich, Tiran Willemse continue le développement de son travail autour de la performativité de genre et de la construction de l’identité queer. Avec Untitled (Nostalgia, Act 3), il fait miroiter un kaleidoscope de registres, allant du ballet classique au Kudoro d’Angola ou encore à l’Alanta nigérian.
Plus que des styles de danse, ce sont des fantômes de son passé que convoque l’artiste, de sa vocation pour le ballet classique – avec Giselle, une histoire de spectres, justement – à sa jubilatoire découverte de la danse contemporaine. Mais il y a aussi l’expérience d’être Noir en Europe ou d’investir des identités de genre différentes.
Intimité et intensité
Dans ce solo d’un peu plus d’une heure, habillé seulement de musiques et de lumières, Willemse partage avec le public une réflexion sur son propre héritage, avec intimité et intensité. Se révèle un paysage intérieur constitué de magie et de mélancolie déjà présentes dans sa précédente pièce, blackmilk. Cette dernière sera visible sous forme de film, avant les représentations de Untitled.
3 invitations pour deux personnes pour le spectacle du jeudi 3 octobre sont à gagner par tirage au sort. Inscrivez-vous!