Lausanne

ParaDykes Club

ven 23 mai, 23:00
Genève

This… This Is A Drag Show

sam 24 mai, 19:00
Bâle

ESCalation

ven 16 mai, 22:00
Genève

Atelier participatif de drapeaux LGBTQIA+

sam 24 mai - dim 25 mai

«Queerovision»: l’histoire LGBTIQ+ de l’Eurovision

«Queerovision»: l’histoire LGBTIQ+ de l’Eurovision

Dans un livre passionnant, le journaliste Fabien Randanne revisite l’évolution du fameux concours de chansons à l’aune des artistes queer qui ont marqué son histoire.

Petite révolution sur la scène de l’Arena de Malmö le 11 mai 2024: Nemo est læ premier·ère·x artiste non-binaire à remporter l’Eurovision, grâce à la chanson The Code qui parle précisément de son identité de genre. La même soirée, d’autres, comme Olly Alexander, Bambie Thug, Mustii ou Saba ont également représenté la communauté queer dans une édition résolument arc-en-ciel.

Genèse d’un projet militant

Des pionnier·ère·x·s? Oui et non, car de Dany Dauberson (1956) à Bilal Hassani (2019) en passant par Patrick Juvet (1973) ou Conchita Wurst (2014), toute l’histoire du grand concours de chanson est jalonnée par la présence de personnes LGBTIQ+.

«Il y a une démarche militante dans ce projet»

C’est cette histoire que Fabien Randanne, qui couvre l’Eurovision pour 20 Minutes France depuis 10 ans, retrace et analyse dans Queerovision qui vient de paraître aux Éditions Double Ponctuation. Il raconte en la genèse: «Ma motivation était de concilier deux de mes centres d’intérêt les plus vifs, l’Eurovision et l’histoire des droits LGBTIQ+, qui me passionne en tant que gay. Il y a une démarche militante dans ce projet».

Portraits de 12 artistes queer

De fait, à travers les portraits de 12 participante·x·s gays, lesbiennes, bi ou trans*, c’est le récit des luttes queer en Europe, de la répression à la visibilité, du placard à la revendication que met en lumière le journaliste français. «J’espère que mes lecteur·ice·x·s en apprendront autant sur le concours, sur la musique et sur la culture que sur les identités queer et les combats souvent méconnus» explique t-il ainsi.

L’Eurovision, îlot de diversité et d’inclusion

Aujourd’hui, malgré les aprioris qui subsistent encore sur la supposée ringardise du concours, celui-ci compte, parmi ses valeurs, la diversité et l’inclusion ce qui en fait, sous des airs de divertissement familial, un îlot de progressisme joyeux regardé par près de 120 millions de téléspectateur·ice·x·s chaque année. «Quand on voit toutes les résistances, toute l’hostilité envers les personnes queer dans le monde entier, même si ça n’a l’air de rien, c’est précieux d’avoir cet endroit où chacun·e·x·s peut être soi-même» conclut l’auteur.

À moins d’un mois de la finale 2025, on dévore Queerovision!