Un Sherlock Holmes «trop gay»
Le sous-texte homosexuel de la nouvelle adaptation au cinéma des histoires du détective de Baker Street serait un peu trop appuyée, au goût de certains.
La détentrice des droits des ouvrages de Sherlock Holmes, Andrea Plunkett, s’est élevée contre toute velléité de développer une intrigue homoérotique dans d’éventuelles suites du film, à la suite de la sortie de «Holmes», une nouvelle adaptation sur grand écran du personnage de Conan Doyle signée Guy Ritchie. «Je retirerais mon autorisation à d’autres adaptations si s’ils pensent que c’est un thème qu’ils veulent développer dans le futur», a-t-elle déclaré.
Plunkett aurait été alarmée par des remarques faites par Robert Downey Jr. L’acteur avait, dans une interview, fait allusion à la tension érotique entre Holmes et le Dr Watson, joué par Jude Law. De fait, le long-métrage montre les deux protagonistes à moitié nus, luttant l’un contre l’autre, et partageant un même lit. Par ailleurs, des critiques américains, ont relevé négativement le caractère homoérotique de certaines séquences, prédisant un échec commercial du film. Celui-ci ne s’est pas concrétisé, selon les box-office américains et anglais. Le film sort sur les écrans français et romands le 3 février.
