L’Amour sur toute la gamme
Après avoir sollicité des témoignages anonymes via les réseaux sociaux, le collectif AJAR tente d’apporter sa définition de l’Amour. À découvrir les 15 et 16 octobre à Genève.
Au fond, c’est quoi l’Amour? Sujet universel et intemporel, thème central de bien des chansons, films, livres, et autres œuvres d’art, la réponse n’en reste pas moins nébuleuse. Tentant d’apporter sa pierre à l’édifice, le collectif AJAR a publié un questionnaire anonyme sur les réseaux sociaux. But du jeu? Interroger le public sur ses conceptions et définitions des relations humaines, quelles qu’elles soient.
Plus de 130 personnes se sont prêtées à l’expérience, livrant des réflexions honnêtes, surprenantes voire drôles sur le sujet telles que: «J’ai réfléchi à la notion de polyamour parce que ça me faisait chier de déménager», «La romance est à l’amour ce que la musique de chambre est au punk», «La sexualité est un rempart contre la folie et l’autodestruction» ou encore «C’est dur. Je rêve quand même du Prince charmant».
La tête, le cœur, les tripes
Une matière brute que le collectif a décortiquée et modelée, afin de la faire entrer en écho avec les expériences et doutes de chacun. En collant les réponses les unes aux autres, il a imaginé les petites et grandes histoires qui se cachent derrière ces témoignages intimes, jusqu’à faire apparaître un lien littéraire entre la tête, le cœur, les tripes et toute autre partie du corps concernée. Au final, une performance mêlant texte, théâtre, son, danse et chant ouvre la voie à une nouvelle quête de la définition de l’Amour. Quête que l’AJAR lui-même qualifie de «probablement vaine», mais qui aura au moins le mérite d’emporter son spectateur dans une foule d’émotions, tragiques, comiques, ou même oniriques, et pourquoi pas, de le pousser à établir sa propre interprétation de l’Amour.