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La pointe de l’iceberg

La pointe de l’iceberg

«Mon nom est clitoris» se penche sur la partie la moins connue du corps féminin en donnant la parole à une douzaine de jeunes femmes. Des places à gagner pour l'avant-première!

Aussi grand en moyenne qu’un pénis, disposant de plus de 8000 terminaisons nerveuses qui le rendent extrêmement sensible, c’est le seul organe entièrement et uniquement destiné au plaisir. Et pourtant, il a été longtemps le grand oublié des études scientifiques et autres traités anatomiques. En fait, ce n’est qu’en 1998 que son anatomie fut correctement décrite.

Du coup, il s’agit de la partie la moins connue du corps féminin. S’il faut dessiner la chose, ce n’est pas gagné! Raison pour laquelle deux réalisatrices belges, Daphné Leblond et Lisa Billuart Monet, ont décidé qu’il était grand temps de se pencher sur le clitoris. Car il ne se limite pas à sa tête qui dépasse, cachée sous deux grandes lèvres. Ce petit bouton n’est que la pointe de l’iceberg, vu qu’il se prolonge en profondeur d’environ onze centimètres.

Humour et embarras
Dans «Mon nom est clitoris», les deux réalisatrices, instaurant un dialogue autour de la sexualité, ont ainsi donné la parole à une douzaine de jeunes femmes de 20 à 25 ans qui partagent leurs histoires, leurs émois, racontant leur parcours depuis l’enfance. Dans leur chambre, face à la caméra, seules ou à deux, elles répondent avec courage, une audace parfois teintée d’embarras, mais surtout avec beaucoup d’humour aux questions des deux cinéastes, dont le documentaire met le doigt où il faudrait qu’il soit davantage, comme on peut si justement le lire…

Elles rient (et nous aussi) en se souvenant plus ou moins précisément de leurs premières sensations, de leurs explorations aussi tâtonnantes que frustrantes. Toutes sont à la recherche d’une sexualité épanouissante et égalitaire, où par exemple se masturber irait autant de soi que chez les hommes, au lieu d’en avoir honte et d’en parler avec gêne sous le manteau.

La démarche des deux auteures s’inscrit à l’évidence dans la lutte pour le droit de la femme. Plus particulièrement ici son droit à exprimer son orientation, ses préférences, à choisir son partenaire, à les multiplier, à se faire du bien toute seule. En d’autres termes, elle veut disposer de son corps, délivrée des contraintes et des tabous qui continuent à le gérer.

» Sortie le 30 octobre