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Dyke Hard, le coup de coeur de la Berlinale

Parmi plus de vingt long-métrages dans la catégorie queer des Teddy Award, un seul a su conquérir notre critique.

S’il est un film qui se détachait du lot de la vingtaine de long-métrages queer en lice pour les Teddy Award lors de la 65ème édition du Festival du film de Berlin, c’est bien Dyke Hard, un B movie totalement délirant et poilant narrant les aventures d’un groupe de rock lesbien au bord de splitter et dont le dernier espoir réside dans un concours télévisé qui a lieu à l’autre bout du pays. Tout au long de leur road-trip, les rockeuses devront affronter des situations toutes plus improbables les unes que les autres, de la panne de voiture aux abords d’une maison hantée au combat contre des ninjas débarqués de nulle-part en passant par la case prison.

Ode aux films de John Waters et à ce que les années 1980 avaient de plus flashy, Dyke Hard est tout à la fois un road-movie rock, un film d’horreur et de science-fiction low-fi et une comédie musicale trash, à mi-chemin entre le Rocky Horror Picture Show, le vrai-faux docu sur le groupe de hard rock Spinal Tap, un vieil épisode des Tortues Ninja et un show de Peaches. Porté par une flopée d’acteurs bénévoles à l’énergie épatante et l’imagination débridée de la jeune cinéaste suédoise Bitte Andersson, propriétaire d’une librairie queer à Stockholm et dont c’est le premier long-métrage, Dyke Hard aligne à la vitesse de l’éclair effets spéciaux cheap et blagues au mauvais goût réjouissant. Dommage que cet ovni n’ait décroché aucun prix à la cérémonie des Teddy Award vendredi dernier. À défaut de le voir sur grand écran, voilà le film idéal pour une soirée filles par un dimanche soir pluvieux, à déguster vautrées sur le canapé sans négliger l’apéro.

Site: dykehardmovie.com

Dyke Hard, Suède, 2014, réa. Bitte Andersson, 94 minutes.