Expos sur l’homosexualité en Afrique fermées sous la pression islamiste
Deux galeries qui partcipaient à la biennale Dak´Art ont été bouclées par les autorités après avoir reçu des menaces.
«Il y a de plus en plus de délations, d’intimidations. Le paradoxe, c’est que le Sénégal est un pays de grande tolérance mais aussi de conditionnement social important», constate Koyo Kouoh dans « Le Monde ». Cette galeriste sénégalaise a vu son exposition, organisée dans le cadre de la biennale Dak´Art, fermée par les autorités. Elle présentait plusieurs pièces signées par des plasticiens africains en lien avec l’homosexualité sur le continent. Peu après le vernissage, le local a été la cible de vandales et de menaces provenant de l’organisation islamiste Jamra.
Une autre galerie, qui proposait une oeuvre consacrée à la profanation de la tombe d’un homosexuel présumé, en 2009, a également été bouclée.
«Il est extrêmement inquiétant de voir un pays qui a toujours été protégé du fondamentalisme y ouvrir maintenant la porte par une voie officielle», a commenté le franco-algérien Kader Attia, dont le film sur les trans d’Alger à Bombay a ainsi été censuré.
après lecture de ce passage de l’article :
« Le paradoxe, c’est que le Sénégal est un pays de grande tolérance mais aussi de conditionnement social important »
je répondrais :
C’est absolument faux !
au Sénégal, l’homosexualité est légalement un délit punissable :
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/l-homophobie-en-afrique-subsaharienne-un-fleau-qui-ne-recule-pas_1262120.html
au Sénégal, les rares homosexuels qui ont osé déclarer leur identité sexuelle se font lyncher, voir tuer par les foules populaires de leur quartier :
https://www.youtube.com/watch?v=UrpSOMWS3u0
http://pointdebasculecanada.ca/senegal-les-homosexuels-sont-pourchasses-meme-dans-la-mort-le-corps-dun-homosexuel-est-exhume-dun-cimetiere-musulman/
et si les homosexuels n’ont pas encore été lynchés ou tués par les foules, ils se font de toute façon arrêter par la police :
http://www.afrik.com/senegal-arrestation-de-cinq-femmes-homosexuelles