Azealia Banks: pas question d’être la «rappeuse lesbienne de service»
Son titre «212» a été l'un des dix plus gros tubes de l'année 2011 aux Etats-Unis: Azealia Banks vient de faire un coming-out sans fanfare.
On aurait pu s’en douter rien qu’en constatant la vénération dont elle fait l’objet, venant de people aussi différents que Kanye West et Karl Lagerfeld: la rappeuse américaine Azealia Banks est sortie du placard en tant que bisexuelle. Aux antipodes de la très voyante Nicky Minaj, la toute jeune artiste (20 ans) s’est fendue d’un coming-out discret, au détour d’un portrait dans les colonnes du «New York Times», relève le HuffPo. «Je n’essaie pas d’être la rappeuse bisexuelle ou lesbienne de service, a précisé celle qui est considérée comme la personnalité à suivre dans le monde du hip-hop. Je ne dépend des terminologies qu’on m’impose».
Bravo et merci Azealia pour ce coming out bi !
Lutter contre l’invisibilité par un coming-out bi est encore ce qu’il y a de mieux à faire contre la biphobie, alors qu’ils serait tellement plus simple de rentrer dans l’une des deux cases « homo » ou « hétéro »… Pour le confort mental des gens.
Voici d’ailleurs ce que j’ai lu à son sujet dans le magasine « Glamour » français de mai 2012 :
» Coté vie affective, en revanche, Azealia hésite : elle confirmait récemment au New York Times sa bisexualité. Moralité, on ne peut pas être sûre de soi en tout! ».
Le bi, donc, est selon Glamour un être « qui hésite », qui n’est pas « sûr de soi »…
Gloups ! Un exemple classique de bi-phobie ordinaire.
NB : pourquoi le mot « bisexuelle » a-t-il été enlevé dans le titre de cet article ? Car il était pourtant dans la phrase originale d’Azealia.
Merci de me répondre.