Le vé-vé-effe, ou double-vé-double-vé-effe comme disent nos amis français, bref le WWF vient de nous apprendre une terrible nouvelle. Il semble que, quelque soit notre pays de résidence en Europe – et ne croyez pas que la Suisse soit épargnée – nous soyons tous contaminés par quantité de substances chimiques aux effets qu’on ignore pour l’heure, mais dont les abréviations, plus compliquées encore à prononcer que celles du WWF, donnent froid dans le dos.
Auteur/autrice : Cathy Macherel
Ces dernières semaines, les mariages célébrés par les couples de même sexe à la mairie de San Francisco n’ont pas manqué de faire parler d’eux. En un mois, avant que la justice ne vienne mettre son veto et déclarer nulles ces unions, ce défilé de doubles robes blanches et de jumeaux en costards, aura tout de même eu le temps d’être consommé 3700 fois devant témoins.
Le festival du film «Vues d’en face» a assis sa notoriété en France. Rendez-vous du 13 au 20 avril 2004.
Si l’Amérique républicaine et démocrate tente (comme elle le peut) de mettre entre parenthèse la question des mariages gays, le temps des élections, le débat semble faire tache d’huile en Europe.
L’humour et la dérision sont les meilleures remèdes contre l’angoisse et la lourdeur du climat politique actuel. Avec son titre «Alerte rose sur la ville!», la pride 04 détourne en effet les slogans habituellement utilisés par tous ceux qui préconisent le rejet de l’autre, le rejet de tout ce qui est étranger à une certaine vision de la Suisse, et cela en utilisant les grosses ficelles de la peur dans leurs affiches électorales.
Le sujet peut paraître dérisoire en regard des problèmes auxquels le pays est confronté, et pourtant… La question du mariage homosexuel pourrait bien faire figure de question clef dans la course aux élections présidentielles américaines, enjeu majeur de l’année 2004. C’est en tous cas ce que nous assurent les grands médias d’outre-Atlantique.
De nuit comme de jour, les aires d’autoroute sont prisées pour la «consommation rapide». Toilettes ou buissons, activisme ou voyeurisme, il y en a pour tous les goûts. Une drague qui a ses heures, ses rites et parfois, comme à Zurich, son trop plein de flics.
Rien n’est vrai, mais rien n’y fait: au printemps 1998, une fausse rumeur courait à Lausanne prétendant qu’un homme s’était fait violer par sept autres dans les toilettes d’une boîte de nuit. D’où vient ce fantasme et pourquoi s’est-il répandu? Enquête.