Doris Wishman et Peggy Ahwesh, rétrospective croisée

Doris Wishman (1912-2002) n’a jamais voulu faire partie d’une quelconque histoire du cinéma. Pourtant, avec trente longs métrages à son actif (de la sci-fi nudiste aux roughies, en passant par le softcore jusqu’au film d’horreur psychédélique) et son surnom de «Queen of Sexploitation», elle aura été l’une des cinéastes les plus prolifiques et méconnues de la deuxième moitié du XXe siècle. Grâce aux ressorties VHS par Something Weird au début des 90s, ses films gagnent davantage d’adeptes, parmi lesquel·le·x·s la cinéaste expérimentale Peggy Ahwesh, dont l’œuvre, résolument subversive et formellement éclectique, questionne l’identité culturelle et la subjectivité.

En quatre séances thématiques, le LUFF propose les regards croisés de ces deux cinéastes incontournables sur le désir féminin à l’écran:
– Nude on the Moon (1961) x The Color of Love (1994), le jeudi 19.10 au Cinéma Bellevaux, 18h30
– Bad Girls Go to Hell (1965) x The Deadman (1989), le vendredi 20.10 à l’EJMA, 20h30
– Indecent Desires (1968) x She Puppet (2001), le samedi 21.10 au Cinématographe, 18h30.
– A Night to Dismember (1983/1989) x Nocturne (1998), le dimanche 22.10, Cinéma Bellevaux, 18h15.
Séances réservées à un public averti, en présence de Peggy Ahwesh.

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Les enfers en dentelle noire