Call Jane

1968 : Nixon est réélu, la Guerre au Vietnam n’a plus la cote, Luther King et Kennedy sont assassinés. À Chicago, la vie d’un couple est bousculée par une grossesse inattendue. Ne pouvant garder l’enfant sans mettre sa propre vie en danger, une femme va se retrouver confrontée aux institutions médicales. Son cas n’étant pas assez justifié, on lui suggère de se faire diagnostiquer « suicidaire » ou de se laisser tomber dans l’escalier. La cinéaste s’est inspirée de l’histoire passionnante du collectif féministe les « Janes », organisation secrète, qui entre 1969 et 1973 a permis à des milliers de femmes d’avorter. Un film qui résonne particulièrement alors qu’en juin dernier la Cour Suprême américaine est revenue sauvagement sur le droit à l’avortement légalisé depuis 1973.