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La Chaux-de-Fonds

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mer 15 mai - sam 25 mai
Genève

36 gr.

ven 26 avril, 23:00

Design: Vivre en boîte

Nomades de tous poils, étudiants en mouvement, fans de la colocation, voici le Wohnkubus, l’invention qui vous invite à vivre à fond l’Europe et sa libre circulation des personnes, à vous installer n’importe où et à déménager en deux temps trois mouvements.

On dirait une malle. Démesurée. Mais dans cette boîte de 2 mètres de haut, pour 1,70 de long et 1 de large, il n’y a ni trésors de pirate, ni souvenirs de grand-père, il y a plus, il y a le b.a.-ba de l’habitat: un bureau, une bibliothèque, une penderie et un lit. «J’ai réduit dans un minimum de place les besoins de base: travailler, habiter, dormir, ranger», explique Nina Flückiger, inventrice du Wohnkubus.

Quatre besoins comblés par quatre modules. Il suffit d’ouvrir le coffre pour découvrir: une table de travail qui se rabat, une bibliothèque avec deux tabourets incrustés, une penderie et un lit (200 x 90), avec, s’il vous plaît, futon incorporé. Quatre modules que l’on agence comme on veut. On peut les séparer, installer le tout à la façon d’une paroi murale, disposer les éléments en accordéon ou former une étoile… Tout est possible, car chaque module est autonome: dotés de roulettes, ils se laissent déplacer facilement; dotés de lanières, ils restent amarrés ou se détachent des autres modules à volonté.
C’est tellement simple qu’on se verrait déménager chaque semaine. Construite en carton et bois léger, la boîte pèse dans les 160 kg. « Mais même s’il est facilement transportable, grâce à ses roulettes, il reste lourd. Cet objet ne supprime pas le problème du déménagement, mais sa structure flexible permet de s’adapter à n’importe quel environnement, si petit soit-il.»

Un hôtel à Tokyo?
Transformer la plus petite chambre d’étudiant en palace? Le rêve quoi! Malheureusement le Wohnkubus – qui est en fait le travail de diplôme de Nina Flückiger à la Haute école d’art de Berne – n’est encore que prototype. La Bâloise qui vit maintenant à Zurich se donne du temps avant sa commercialisation. Elle étudie la possibilité d’en faire plus qu’une simple pièce de mobilier et imagine la construction d’une maison ou d’un hôtel à Tokyo ou à Londres, là où le mètre carré est si rare. Un lieu qui répondrait à la même philosophie: petit mais confortable, basique mais beau.

Car oui, et ce n’est pas le moindre des détails, le Wohnkubus est beau. A renvoyer tous les designers de penderies murales à leurs études.

Infos: wohnkubus@portierhaus.ch