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SOS enfants de stars

Cadeau empoisonné à la naissance: les gamins de célébrités ne se remettent souvent pas d’avoir été éclipsés par l’aura de leurs parents.

«Fille de» ou «fils d’une machine à fantasmes», cela signifie-t-il forcément être né sous une bonne étoile? Pas si sûr. Si la question revient régulièrement dans les colonnes de la presse people, elle n’en demeure pas moins brûlante de vérité pour celles et ceux qui ne se remettent pas du fardeau de parents célèbres. Qu’importe la cuillère en argent dans la bouche à la naissance si le destin vous rappelle sans cesse que vous n’êtes à jamais qu’une pâle copie de l’original(e)… Le dernier en date à relancer le débat, c’est Rocco bien sûr.

Sous ses dreadlocks, l’ado de 15 ans est visiblement un peu à côté de ses pompes. Normal à son âge. Mais si en plus, cette transition houleuse vers l’âge adulte se fait sous l’œil des médias du monde entier, rien ne va plus. Surtout que lorsqu’elle ne fait pas de zèle avec son éducation trop stricte, son icône gay de mère n’hésite pas à dégainer sur les réseaux sociaux en exposant son fiston dans les pires postures.

Hache de guerre
Vu sous cet angle-là, être le fils de Madonna ressemble en effet plus à un cauchemar qu’à un cadeau. Saoulé par le comportement de sa mère, l’enfant terrible avait fini par se réfugier chez son père Guy Ritchie à Londres en décembre. Refusant tout contact avec elle, il s’estampillait «son of a bitch» sur son compte Instagram. Autrement dit, un compliment pour l’éternelle dévergondée du showbiz, dont le dernier hit s’intitule justement, «Bitch I’m Madonna». Une fois son Rebel Heart Tour terminé, elle s’est empressée d’aller le rappeler à la raison entre quatre yeux. Chronique d’une querelle familiale ultra-médiatisée, la hache de guerre serait en passe d’être enterrée entre le fils et la mère rebelle.

D’autres ne peuvent malheureusement pas en dire autant. Si on ne déplore aucun nuage dans le ciel des familles Spears et Beckham pour l’instant, certains ne se remettent pas de leur enfance fracassée. On pense immédiatement à Ludovic Chancel, le fils de Sheila qui n’existe médiatiquement qu’à travers le récit de son enfance volée, abandonné selon lui par sa mère au profit de son public. «Après mon enfance passée dans une bulle isolée du monde, cette prise de contact avec la réalité est pour le moins brutale. Je fais connaissance avec la violence des autres, leur jalousie haineuse, la férocité avec laquelle ils s’attaquent aux plus faibles. Les jours heureux de ma prime enfance ne sont plus qu’un lointain souvenir», écrit-il dans son livre exutoire «Fils de», paru aux Editions J’ai Lu en 2005. Evidemment, l’ouvrage n’a rien arrangé aux difficultés de leur relation.

«J’aurais préféré accoucher d’un petit chien.» Brigitte Bardot

Dans le registre des mamans qu’il vaut mieux avoir en photo qu’en pension, il en est une autre qui a toujours plus brillé par ses déclarations chocs et grossières que par ses talents d’actrice. Il s’agit de Brigitte Bardot bien sûr. «J’aurais préféré accoucher d’un petit chien»: l’ex-sex-symbol des années 60 Brigitte Bardot ne fait pas dans la dentelle lorsqu’elle évoque sa grossesse et son accouchement qu’elle compare à «une tumeur» dans ses mémoires, «Initiales B.B.» parues chez Grasset en 1996. Aussitôt dit, aussitôt son fils Nicolas lui colle un procès aux fesses depuis la Norvège, où il construit sa vie loin de son illustre maman.

L’ombre du gigantesque Depardieu n’aura pas contribué à atténuer le mal de vivre de son écorché de fils Guillaume, décédé des suites d’une pneumonie à 37 ans. Quant à Maria Riva, fille unique de Marlene Dietrich, elle se souvient d’une mère abusive et jalouse aux colères homériques. Violée à 20 ans par une amie lesbienne de ses parents, elle ne reçoit aucun soutien et déclare avoir été d’une certaine façon formée pour ça: «toujours consentante, conditionnée à ce qu’on se serve de moi, sans identité propre». Courage, Rocco!