Community

Atelier et After Drag

Sion, sam 30 mars, 15:00
Agenda
#Danse

Le cerveau mou de l’existence

Lausanne, mar 16 avril - dim 21 avril
Culture
#Histoire #Littérature

Vieille comme la rue? La prostitution hier et aujourd’hui

Genève, ven 19 avril, 17:30

Quand la pub gay-friendly tourne au désastre

Une chaîne de magasins britannique crée le buzz avec une pub involontairement comique, qui semblait destinée à séduire la clientèle gay.

«WTF»: ces trois lettres résument les réactions à un spot de pub devenu viral sur le web britannique. Ce sont les magasins d’articles de ménage Robert Dyas qui sont à l’origine de ce buzz, avec un film d’une minute où personnel et clients déclinent leur orientation sexuelle dans les rayons de l’enseigne.

«Salut, je suis Marcus. Je travaille chez Robert Dyas et je suis gay», commence un jeune homme en uniforme qui sautille sur place. «J’aime sortir avec mes amis et jouer au volleyball. J’aime aussi montrer à nos clients gay et straight notre choix funky d’articles pour noël», ajoute-t-il en tournant vers la caméra un Minion gonflable. On écoute ensuite un barbu, «James, hétéro», qui serre contre son cœur une casserole, puis une cliente d’âge mur qui lâche «Je suis bisexuelle» en présentant un étrange appareil à vermicelles.

«Des perceuses et plein, plein d’autres choses!»
Accompagné d’une petite musique de fête, le spot se termine en apothéose, par un chœur enthousiaste, à la caisse du magasin: «Robert Dyas, là où gays et hétéros peuvent acheter des perceuses et plein, plein d’autres choses!»

La réalisation du clip est si maladroite, voire surréaliste, que beaucoup d’internautes ont cru à une parodie ou à un sabotage fomenté par la concurrence. Toutefois, le spot est apparu sur les comptes officiels Facebook et YouTube de l’entreprise, qui compte une centaine de succursales en Angleterre.

Mise à jour 14.12: Selon Pink News, le spot Robert Dyas est en réalité la parodie d’une obscure «pub culte» de 2009 pour les non moins obscurs magasins d’ameublement The Red House. Le thème de la couleur de peau remplaçait alors celui de l’orientation sexuelle.