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Davantage de troubles du genre chez les militaires que chez les civils

Selon des recherches menées par un professeur américain, les hommes de l'US Army sont deux fois plus nombreux que la moyenne à envisager de devenir des femmes.

Le psychologue George Brown est sur le point de confirmer une hypothèse lancée en 1988 sur la fréquence de la «dysphorie de genre» dans l’US Army, rapporte le site Courthouse News (via). Se basant sur une recherche menée auprès de 5 millions de vétérans, il affirme que les hommes s’engageant dans les forces américaines sont deux fois plus susceptibles de changer de sexe que la population masculine américaine. Ses conclusions doivent être publiées cet automne. Selon l’estimation la plus récente, celle de l’American Psychological Association, à la fin des années 2000, la fréquence de la dysphorie de genre MtF (masculin vers féminin) s’établirait à 1 cas sur 11’900.

Hypermasculinité
George Brown a relevé que de nombreux hommes aux prises avec des troubles de l’identité de genre s’engagent afin «de devenir de vrais hommes». Pour ce faire, ils acceptent souvent les missions les plus périlleuses. «L’identité guerrière et la masculinité militaire fait l’objet d’un tel culte dans cette société que les gens feraient tout, y compris mourir, pour [le] prouver», explique le professeur.

Contrairement à d’autres pays, comme Israël, l’Espagne ou le Canada, les Etats-Unis n’admettent pas de trans dans leurs troupes – officiellement pour des raisons médicales. Cette question du rapporte entre «hypermasculinité» et transgendérisme prend un relief particulier en ce moment en raison du procès en cours de Bradley Manning, la «taupe» présumée de WikiLeaks. Accusé de haute trahison, le jeune soldat a souffert de cette exclusion, selon ses défenseurs. Il aurait lui-même été aux prises avec un trouble de l’identité de genre, adoptant même un avatar féminin en ligne.

3 thoughts on “Davantage de troubles du genre chez les militaires que chez les civils

  1. Parler de « trouble de genre « dans votre titre,c’est partir du postulat qu’il y a une anormalité dans la transidentité alors qu’il s’agit juste d’une identité minoriataire et donc largement discriminée.
    C’est comme si vous faisiez un article sur les gay en titrant, »trouble de l’orientation sexuelle »
    C’est vraiment ridicule pour un site LGBT.

  2. @Lea: Je comprends que les trans s’insurgent lorsque certains décrivent leur condition comme une maladie. Mais comment décrire quelqu’un qui souffre de ne pas se sentir en harmonie avec son sexe biologique? Qu’il ou elle est en « décalage », ou un autre euphémisme peut-être? A force de prendre de plus en plus de pincettes verbales pour ne froisser personne, on ne sait vraiment plus de quoi on parle.

  3. Bonjour

    C’est un fait que parler de « trouble du genre », fait de l’identité même des personnes trans une maladie, ce qui est inacceptable de l’APA et de l’OMS, ca l’est encore plus d’un média qui se prétend défendre les droits des personnes LGBT. Le plus frappant est qu’il y a tellement d’autres expressions non stigmatisantes, dont celles de « parcours trans » dans laquelle de très nombreuses se reconnaissent. C’en est vraiment à se demander si l’auteur de cet article a a jamais eu la moindre personne trans dans son entourage.

    Pour le reste, c’est connu par les psychologues depuis des décennées (cf. Mildred Brown, Randi Ettner, Gianna Israel, Arlene Istar Lev, etc…) que les personnes dans le déni de leur propre condition tentent de s’affirmer dans un parcours de vie à l’opposé de ce qu’elles ressentent profondément et qui les effraie. Ce qui est aussi connu, c’est que certaines personnes s’engagent dans des pratiques à haut risques, comme si elles avaient sans cesse besoin de remettre leur vie en jeu (et que ca n’était pas si grave que ca de la perdre). De fait, une présence particulièrement élevée de personnes qui s’engangent dans des parcours trans au sein des forces armées, de la police, des pompiers, etc. n’a strictement rien de nouveau.

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