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Les opposants au partenariat sortent du bois

A deux mois du scrutin, la campagne sur le partenariat enregistré voit l’entrée en piste des opposants.

Le 7 avril à Lausanne, le Comité romand contre la Loi sur le partenariat se présentait à la presse: un casting sans surprises, où l’ancienne conseillère nationale libérale Suzette Sandoz côtoie l’UDF Maximilien Bernhard. Ceux-ci ont présenté leur affiche, qui dans un style très années trente, décline le «non au pacs fédéral, contrefaçon au mariage». A cette occasion, les opposants ont déployé une batterie d’arguments hétéroclites, allant du juridique au doctrinaire, en passant par le fantasme et l’insinuation.

Evoquant le devoir de l’Etat qui «n’est pas d’institutionnaliser chaque mode de vie, mais seulement celui qui assure la pérennité de la société», l’argumentaire suggère également que la Loi sur le partenariat ne serait qu’une tactique permettant d’ouvrir la voie vers le mariage, et surtout vers l’adoption – alors même que cette dernière éventualité est explicitement exclue du texte de loi. De fait, la campagne d’affichage alémanique se concentre sur ce thème: le slogan, suspendu au-dessus de deux figurines masculines de gâteau de mariage, entretient l’ambiguïté: «Le véritable but: les enfants».

Des opposants qui assurent ne rien avoir contre les homos – ce qui n’empêche pas le représentant du Parti évangélique au Comité, le psychologue Harri Wettstein, de mettre en garde contre les tentatives de normaliser l’homosexualité. Et de livrer au quotidien Le Temps (8 avril) le fond de sa pensée: «Un homme et une femme libéré ne signifie pas un homme et une femme sodomisés». Une réflexion pénétrante à méditer.