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Genève, capitale de l’activisme LGBT

En marge de la dernière Commission des droits de l’homme de l’ONU, Genève accueille pendant 10 jours le congrès mondial de l’Association gay et lesbienne internationale, l’ILGA.

La 23ème Conférence internationale de l’association gay et lesbienne internationale, l’ILGA, s’ouvre aujourd’hui au CICG de Genève. L’organisation faîtière des associations gay, lesbiennes et transgenres à travers le monde, réunira plusieurs centaines de participants jusqu’au 3 avril. L’événement s’ouvre avec des journées thématiques, dont lundi consacré aux problématiques transgenres, et mardi aux relations entre religions et homosexualité. Suivra la conférence à proprement parler, où l’un des sujets les plus brûlants sera le statut de l’ILGA auprès de l’ONU, et plus particulièrement auprès du Conseil économique et social, l’ECOSOC, qui conditionne l’accès au Conseil des droits de l’homme nouvellement créé.

L’ILGA tenue à distance de l’ONU
En 1993, l’ILGA avait obtenu un statut consultatif auprès de l’ONU. Mais celui-ci a été retiré l’année suivante, au prétexte que des groupes membres de l’ILGA maintenaient une attitude ambiguë face à la pédophilie. Malgré une radiation rapide de ces moutons noirs par l’ILGA, l’exclusion perdure jusqu’à aujourd’hui. En janvier dernier, elle a même été reconduite à la faveur d’une alliance implicite entre les régimes islamiques et les Etats-Unis. Pour contourner cette mise au ban, l’ILGA coordonne ses activités avec plusieurs organisations de défense des droits humains.