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«Garçon stupide» traverse l’Atlantique

Sorti en Suisse romande en 2004, puis en France au début de l'année, «Garçon stupide» se paie maintenant une sortie aux USA, où les médias sont à la fois séduits et intrigués.

Avant sa sortie en DVD le 19 septembre, le film de Lionel Baier vient de sortir en Suisse alémanique et en Allemagne. Mais surtout, il se paie une «premiere» américaine le 16 septembre, un fait plutôt exceptionnel pour un film suisse.

A quelques jours de cette sortie, les médias américains sont plutôt intrigués et par cette production du terroir à petit budget, détonnant largement par rapport aux films gay indépendants. Journal des professionnels du spectacle, Variety salue un «premier film insolent et maîtrisé pour Lionel Baier, qui promet de devenir le chouchou du circuit des festivals gays». Mention spéciale au jeu «formidablement mûr» de Pierre Chatagny. Toutefois le magazine déplore que «dans la seconde partie du film, la mise en scène s’écroule avec les personnages.» Dans le Los Angeles Times, l’oeuvre est qualifée de «mélange inspiré de spontanéité et de sophistication, créant le portrait bienveillant, lucide et crédible d’un gay de 20 ans.»

Jugement plus contrasté dans la presse gay, notamment Out Magazine: «Convaincant, ce film joue parfois avec la patience de ses spectateurs. La narration se déroule sous une forme quasi-documentaire, mais prend des détours bizarre – particulièrement lorsque Loïc tombe amoureux d’un joueur de soccer hétéro. Malgré ces frustrations occasionnelles, Garçon stupide est attrayant, jusqu’à sa très charmante conclusion, et Pierre Chatagny est adorable.» Des réserves similaires apparaissent sur le site NeyYorkCool.com, qui apprécie toutefois «l’effort de faire quelque chose qui aille au-delà du fluff ridicule des romances gay.» « Magnifiquement filmé dans un style de docu rocailleux, la caméra de Baier est à la fois intrusive et distante, poursuit NewYorkCool.com. Les situations sexuelles sont explicites, mais jamais gratuites. De manière évidente, le réalisateur adore son acteur principal qu’il photographie de manière si délicate que l’on pardonne Loïc de son comportement idiot.»