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La scène gay sur le qui-vive après un cas de méningite mortel

Le décès d'un homme gay de 33 ans a entraîné des déclarations alarmistes au sein de la communauté gay de Los Angeles. Le souvenir de l'apparition du sida est dans tous les esprits.

Le quartier gay de West Hollywood, à Los Angeles, est en ébullition depuis qu’un de ses habitants est tombé dans le coma à la suite d’une méningite foudroyante. Brett Shaad a succombé à l’infection samedi soir. Or le 30 mars dernier, l’homme de 33 ans s’était rendu à la White Party de Palm Springs, une fête gay géante rassemblant des milliers de participants. Il n’en a pas fallu plus pour que la presse et les politiciens locaux s’emballent, craignant le début d’une épidémie qui se propagerait via les rapports homosexuels. Un élu du comté a réclamé une campagne de vaccination au sein de la communauté, invoquant «les conséquence du retard dans la réponse au sida». «Nous tirons la sonnette d’alarme, a déclaré John Duran. Les hommes gay sexuellement actifs doivent être conscients que nous faisons face à une souche bactérienne qui est mortelle.»

Les autorités sanitaires ont tenté de calmer le jeu. A ce jour, aucun autre cas n’a été signalé dans la communauté gay de Los Angeles. De son côté, la famille a précisé n’avoir aucune idée de où et comment le jeune homme a contracté la maladie. En 2011-2012, la méningite bactérienne avait fait sept morts à New York, dont plusieurs homosexuels.

Faux sentiment de sécurité
Pour l’éditorialiste Jim Peron, dans le Huffington Post, l’«alerte» politique et médiatique sur une possible épidémie dans le milieu homosexuel a des effets particulièrement pervers. Non seulement elle contribue à stigmatiser la sexualité gay – à l’usage de la droite religieuse –, mais elle entretient le mythe que la méningite est une maladie sexuellement transmissible. «Cette mauvaise information peut donner au gens un faux sentiment de sécurité. Quiconque n’a jamais de sexe anonyme, ou de sexe tout court, peut toujours contracter une méningite.» Beaucoup moins contagieuse que la grippe, par exemple, la maladie fait tout de même quelque 500 morts par année aux Etats-Unis, rappelle-t-il. Et elle peut faire des ravages dans des groupes confinés, comme les casernes militaires ou les dortoirs estudiantins.

«Ce qui met la communauté gay en danger par rapport à de telles maladies, conclut Jim Peron, ce n’est pas l’homosexualité, ou l’activité sexuelle. C’est le fait même d’être une communauté. Dans ce cas, le facteur de risque que la maladie se propage se situe surtout entre des personnes qui se connaissent. La transmission n’a besoin que de la proximité étroite avec un porteur.»

One thought on “La scène gay sur le qui-vive après un cas de méningite mortel

  1. le milieu gué ne veut pas voir en face la réalité de la dangerosité de ses pratiques !!!

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